Les familles logées dans des habitations précaires redoutent ces pluies qui sont à chaque fois la cause d'inondations. Depuis la nuit de mardi, de fortes précipitations s'abattent sur la wilaya de Bouira accompagnées de fortes rafales de vent et d'une abondante couche de neige sur les hauteurs. Ce changement de temps a mis une nouvelle fois les nerfs des citoyens à rude épreuve. Ces pluies viennent rappeler que nos responsables et nos administrations ne se soucient point du quotidien de leurs administrés Des budgets colossaux sont chaque année consentis pour l'entretien des canalisations, des caniveaux mais rien n'est fait en été où le temps est propice à l'entretien. La circulation s'apparentait hier à un parcours du combattant pour les automobilistes mais aussi pour les piétons. Au chef-lieu plusieurs artères étaient obstruées par les trombes d'eaux pluviales. L'autre fait saillant reste les routes en dehors des agglomérations. Les RN 30 et 33 qui relient par l'est la wilaya de Bouira et la wilaya de Tizi Ouzou étaient fermées à la circulation en raison des épaisses couches de poudreuse qui ont bloqué le passage au lieudit Thirourda. Même constat pour la RN 33 entre Tikjda et Aïn El Hammam voie fermée à la circulation. Un autre aléa est à mettre à l'actif des responsables. Dans le cadre des mesures pour assurer le chauffage des classes, la wilaya a lancé un projet de dotation de 96 écoles primaires en poêle à gaz. Dans sa récente intervention devant les maires, le wali affirmera que seule une école a été jusqu'à mardi passé équipée. Quand on connaît le froid qui sévit sur la wilaya, on ne peut que compatir avec nos bambins qui étudient dans des frigos. Le changement de temps et l'installation de l'hiver reposent avec acuité le problème des cantines scolaires. Dans la majorité de ces établissements installés en milieu rural, les repas servis sont froids. La grande crainte reste celle des habitants des constructions vétustes à Lakhdaria comme à Bouira, Sour El Ghozlane... des familles logées dans des habitations précaires redoutent ces pluies qui sont à chaque fois la cause d'infiltration et d'inondations. Même si aucun cas n'était signalé hier, le risque reste entier si ces pluies venaient à durer dans le temps.