c'est ce qu'a affirmé l'inspecteur régional de la Sûreté nationale, Hadj Saïd Arezki. «La zone pétrochimique d'Arzew est à la fois hautement et amplement sécurisée», a affirmé l'inspecteur régional de la Sûreté nationale, El Hadj Saïd Arezki. Cette déclaration vient en réponse à la question de L'Expression portant sur les mesures exceptionnellement prises par la Sûreté nationale dans le cadre de la sécurisation des grands sites abritant la grande industrie pétrochimique de l'Algérie et ce, depuis l'attaque terroriste perpétrée, la semaine dernière, dans le site gazier de In Amenas. Ne voulant pas donner plus de détails sur les mesures qui ont été prises, l'inspecteur régional de la Sûreté nationale s'est contenté de résumer le plan de sécurité adopté en de petites phrases mais fort symboliques. Il a déclaré que «les sites stratégiques sont bien pris en charge» ajoutant que «des mesures de sécurité, qui sont bien étudiées, sont mises en place». Ces déclarations sont révélatrices de la révision, de bout en bout, de la politique sécuritaire dans les sites industriels et pétroliers du pays. On ne badine pas avec la sécurité du pays et de ses infrastructures industrielles, l'attaque terroriste qui a ciblé le site gazier de In Amenas a, sans aucun doute, servi de leçon. La politique sécuritaire mise en oeuvre dans le pôle pétrochimique d'Arzew est, depuis une semaine, rigoureuse. Tout accès au niveau du pôle pétrochimique, est réglementée. Aucun relâchement n'est permis. Tout véhicule ou toute personne devant accéder à l'intérieur du site est soumis à une fouille rigoureuse. Le dispositif de sécurité a été renforcé aussi bien en moyens humains qu'en moyens matériels, notamment au niveau des postes de contrôle et aux alentours du site. «Des rondes et des patrouilles motorisées et pédestres sont effectuées à l'intérieur du site par des agents mobilisés à l'effet de sécuriser les lieux», a indiqué une source qui a requis l'anonymat. En plus du renforcement de la présence policière, les éléments déployés dans les postes de gardiennage sont intraitables. D'autre part, la sécurisation de la ville d'Oran, constitue l'une des plus grandes priorités de la direction générale de la Sûreté nationale. Cette dernière, à la faveur de la recrudescence ahurissante de la criminalité, vient de prendre plusieurs mesures dont le contrôle des points et des quartiers chauds par le biais de la télésurveillance. «2300 caméras seront installées d'ici une année au maximum», a affirmé le chef de sûreté de la wilaya d'Oran, Nouasri Salah, expliquant que «l'étude étant achevée, les points devant être surveillés à distance ont été repérés». «Le marché a été confié à une entreprise», a-t-il ajouté. L'expérience a commencé en 2008. A cette date, environ 1000 caméras de télésurveillance ont été installées un peu partout dans les coins et recoins chauds de la ville d'Oran. Hormis quelques résultats timides, le dispositif n'a pas été totalement fructueux faute d'entretien et de maintenance des caméras de télésurveillance. «Le dispositif mis en place en 2008 est devenu obsolète», a avoué Hadj Saïd Arezki, inspecteur régional de la Sûreté nationale. Sur un autre registre, le commerce informel continue à constituer le sujet dominant des débats locaux. La lutte contre ce phénomène se poursuit au moment où ce dernier prend de l'ampleur, notamment dans les ruelles de plusieurs quartiers populaires. Les petits vendeurs, qui ont été chassés des grandes artères, se sont repliés à l'intérieur de la ville. «La ville d'Oran est douée pour ce phénomène», a indiqué Nouasri Salah qui a annoncé que «le dispositif mis à l'effet de l'éradication du commerce informel est impressionnant». Et d'ajouter que «sept marchés informels seront éradiqués définitivement dans si peu de temps».