La visite du vice-Premier ministre allemand a été chargée de rendez-vous. La visite du vice-premier ministre allemand, Nils Schmid aura permis d'explorer les opportunités de participation des entreprises allemandes à la réalisation de projets dans les secteurs économiques. L'hôte de l'Algérie a en effet rencontré trois ministres pilotant des secteurs économiques. Ainsi, celui des transports a été lundi à Alger au centre des entretiens avec le ministre Amar Tou. Les possibilités de participation des entreprises allemandes à la réalisation des grands projets du secteur ont été examinées. M.Tou a évoqué les projets qui pourraient faire l'objet d'un partenariat, notamment le transport ferroviaire et les tramways. Il a annoncé que des appels d'offres vont être lancés pour l'acquisition de wagons-couchettes, de locomotives et de 17 autorails de grandes distances, ainsi que les appels d'offres pour la réalisation de trois tramways, secteur dont huit projets sont en phase d'études de faisabilité. Tou a souhaité nouer un partenariat réel dans le secteur des téléphériques, dont dix sont en exploitation et dix à l'étude. Par ailleurs, lors d'un entretien avec le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, les deux parties ont convenu d'organiser une visite d'experts algériens en Allemagne pour des rencontres avec des entreprises allemandes. Yousfi a présenté le programme national des énergies renouvelables souhaitant un «partenariat dans la production de l'électricité et la fabrication locale des équipements.» La coopération dans les domaines de la pétrochimie et des mines a été également abordée. L'Algérie et l'Allemagne comptent nouer un «partenariat durable «gagnant-gagnant» dans le domaine de la PME» a indiqué de son côté Chérif Rahmani, ministre de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'Investissement à l'issue d'une rencontre avec Nils Schmid. Il a été ainsi décidé de «mettre côte à côte l'entreprise algérienne et l'entreprise allemande» Le ministre a annoncé une rencontre entre les opérateurs économiques algériens et leurs partenaires allemands dans les semaines à venir, pour lancer des projets surtout en matière de mécanique et de machines industrielles. Pour sa part, Schmid, qui a qualifié le marché algérien de «prometteur», et le climat d'affaires et d'investissement en Algérie de «stable», a relevé que les bonnes conditions d'investissement qu'offre l'Algérie est une opportunité que veut saisir l'Allemagne. Lors de la rencontre avec le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, il a été question du développement et du renforcement de la coopération dans ce domaine. Ghoul a mis en avant les opportunités d'investissement dégagées dans le secteur des travaux publics. Des institutions allemandes sont présentes en Algérie. Elles activent dans plusieurs secteurs inscrits depuis 1962. L'Allemagne est parmi les rares pays qui, malgré la situation sécuritaire difficile du pays, ont décidé de maintenir leurs relations avec l'Algérie, notamment durant la «décennie noire» des années 90, bien qu'elle ait accueilli sur son sol certains membres du parti dissous. Les contributions allemandes dans le cadre de la coopération technique depuis 1962, avoisinent les 200 millions d'euros.