Les travaux de ces assises nationales sur la PME ont appuyé un nombre de résolutions dans le but de promouvoir les PME. La première résolution est relative à la mise en adéquation du système financier avec les exigences du marché ouvert à la concurrence nationale et internationale et ce, par des mesures fiscales applicables au PME. La mise en oeuvre également des dispositions prévues par la loi sur la monnaie et le crédit, la protection de la production nationale ainsi que des mesures pour promouvoir l'exportation sont les autres recommandations appuyées par l'atelier «environnement de la PME». De son côté, l'atelier «mesures d'appui au développement de la PME» a exhorté à la création d'un comité ad hoc, composé des secteurs concernés, chargés d'évaluer et de créer une synergie entre les différends fonds. L'atelier a prôné par la suite un emplacement d'institutions spécialisées notamment dans la mise à niveau de la PME. Il demande également la mise en concordance des plans de formation en fonction des besoins du monde des affaires et faire bénéficier le monde de la PME d'un fonds à l'instar de celui existant dans le secteur agricole. Par ailleurs, l'adoption d'une fiscalité en tenant compte des spécificités régionales et locales a été également recommandée. En outre, les participants ont souhaité la périodicité des assises afin d'évaluer et de suivre l'état d'application des recommandations et d'examiner les handicaps que rencontrent les managers de la PME. De son côté, le ministre de la PME-PMI et de l'Artisanat, Mustapha Benbada, qui a présidé la cérémonie de clôture, a indiqué que son département ministériel veillera à l'application des recommandations issues de ces assises, tout en continuant dans la voie de la concertation avec les opérateurs économiques en vue d'atteindre les objectifs tracés au secteur. Quant aux participants, ils ont salué les décisions annoncées par le président Bouteflika dans son discours d'ouverture, notamment en ce qui concerne la création du Fonds national de garantie pour les crédits à l'investissement et le fonds du capital risque. Le premier est pris en charge par les caisses d'approvisionnement. Il est d'une valeur de 30 milliards de dinars. Le second est pris en charge par le Trésor public et les caisses de crédit. Il est estimé à 3,5 milliards de dinars.