La mouhafadha FLN de Tizi Ouzou a organisé, ce jeudi, un rassemblement au niveau de son siège. Les élus, les chefs de kasma, des représentants estudiantins, un représentant du collectif des avocats proches de Benflis, des membres des comités de soutien à M.Benflis et quelques militants se sont retrouvés au niveau de la cour de la mouhafadha. Dehors, quelques éléments des services de sécurité semblaient observer de loin, nonchalamment. Le mouhafedh, M. Arbouche Akli explique que les contraintes sécuritaires et notamment le dispositif du service de police ont contraint le FLN à tenir ses actions intra-muros. M.Arbouche a ensuite pris la parole pour dire que cette action est un rassemblement ordinaire. Désormais, les actions à entreprendre, le seront dans un cadre organisé et légal. Comme le mouhafedh, après avoir une fois de plus dénoncé l'arrêt de la chambre administrative, s'en prend aux gens du redressement en leur disant: «A Tizi Ouzou, il n'y aura pas de redresseurs, ce ne sont que des «arrivistes». Le FLN est dans les coeurs, mais pas chez ceux qui s'achètent à 1000 DA». Et de constater qu' «avec tous les moyens mis à la disposition des redresseurs, ils n'ont pas réussi à casser la dynamique du parti. A ces gens-là, on dit: Restez où vous êtes, on n'a pas besoin de vous ! Et que celui qui a une carte FLN la montre!» Puis aux journalistes présents: «Le FLN est en train de séparer le bon grain de l'ivraie!» Dans une déclaration distribuée sur les lieux, l'ensemble des kasmas de la wilaya de Tizi Ouzou affirment que «le FLN sera défendu par tous les moyens pacifiques et légaux!» Et la déclaration de soutenir le mouhafedh dans ses activités. Par ailleurs et réagissant à son exclusion décidée par le coordinateur de wilaya du mouvement de redressement du FLN, M.Mouloudj Rabah, président de la commission des relations avec les associations et les partis politiques, déclare avoir «essayé de ramener le coordinateur à la raison, en vain!» Aussi, M.Mouloudj affirme que «toute personne ayant un problème avec l'administration ou autre établissement public est aussitôt admise par le coordinateur. Ces derniers finissent par adhérer pour régler leurs problèmes...» Et le contestataire de proposer aux instances du mouvement, du bureau national, de se pencher sérieusement sur ce problème.