Vingt-cinq combattants islamistes ont été tués cette semaine dans les combats qui les opposaient aux troupes françaises et maliennes dans le nord du Mali et au cours desquels un légionnaire français a été tué, a annoncé mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. « Dans les accrochages qui ont eu lieu, 25 terroristes ont trouvé la mort », a précisé devant les députés le ministre, alors que l'état-major évoquait la veille le chiffre de « plus d'une vingtaine ». M. Le Drian ne précise pas si les groupes armés ont abandonné les corps et si l'armée française a pu les récupérer. « On savait que pour aller jusqu'au bout (...), il fallait s'attaquer à ce réduit et à cette portion difficile du territoire malien », l'Adrar des Ifoghas (nord-est) où est mort le légionnaire, a reconnu le ministre. Près de 150 soldats français et maliens avaient lancé lundi une opération dans les Ifoghas. A la suite d'une attaque d'une trentaines de combattants islamistes, un chef de commando de légionnaires avait été tué. « Une patrouille de deux Mirage 2000D, en mission d'appui au profit des troupes au sol dans la zone, est intervenue et a détruit deux nids de mitrailleuses lourdes » des groupes islamistes, avait indiqué le ministère de la Défense. « Deux importants dépôts de munitions ont été détruits par des frappes aériennes dans ce secteur », précise par ailleurs le ministère de la Défense sur son site internet. Cette opération, surnommée « Panthère 4 », vise à « fouiller, rechercher le contact, fixer l'ennemi et le neutraliser » dans le massif des Ifoghas. Le gouvernement soupçonne les islamistes de détenir dans cette zone les otages français du Sahel