Une dizaine de terroristes ont été tués dans les combats au cours desquels un soldat français est mort mercredi matin près de Gao au Mali, a indiqué à Paris le porte-parole de l'état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard. Quatre militaires maliens ont également été blessés lors de cet «accrochage » près de Tin Keraten, une localité à l'est de Gao, selon le ministère français de la Défense. Selon le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées françaises, une dizaine de «terroristes » ont été tués dans les combats. C'est au cours de ces combats qu'un soldat français, brigadier-chef dans le 68e régiment d'artillerie d'Afrique de La Valbonne (centre-est), a été « mortellement touché », selon le ministère de la Défense. Le militaire participait à une mission de reconnaissance avec un détachement de l'armée malienne, quand son unité a été prise à partie par un groupe de terroristes. Quatre militaires maliens ont également été blessés. Parallèlement, « une demi-dizaine »de combattants islamistes se sont rendus aux soldats français pendant des affrontements près de Tessalit (nord-est), selon l'armée française. La mort du soldat français porte à quatre le nombre de militaires français tués depuis le début le 11 janvier de l'opération Serval, l'offensive visant à chasser les groupes terroristes du nord du Mali. Le 11 janvier, un premier soldat français, un pilote d'hélicoptère, avait été tué dans la région de Sévaré, aux premières heures de l'opération française. Les 19 février et 2 mars, un sergent-chef de la Légion étrangère et un caporal parachutiste ont à leur tour été tués dans lors d'accrochages dans le massif des Ifoghas. Environ 4.000 militaires français sont actuellement déployés au Mali, où de violents combats les opposent aux terroristes dans le nord-est du pays, près de Tessalit. Dans la région de Gao, des accrochages entre les forces françaises et l'armée malienne d'une part, les terroristes de l'autre, ont également fait ces derniers jours, selon Paris et Bamako, des dizaines de morts parmi les terroristes.