Abdelkader Messahel est arrivé, hier à Nouakchott, à la tête d'une délégation multisectorielle Cette réunion traitera de la coopération des pays voisins du Mali dans le domaine du renseignement et du contrôle des frontières. Adopter des mesures spécifiques de nature à faciliter l'exécution effective du mandat de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), et la mise en oeuvre, dans le cas échéant, d'une force des Nations unies, est l'un des résultats escomptés de la réunion des pays voisins du Mali qui s'est ouverte, hier à Nouakchott (Mauritanie). Ainsi, les participants à cette réunion d'une journée, sont appelés notamment à adopter de mesures spécifiques en vue du renforcement de la coopération entre les pays et organisations concernés sur les plans du renseignement et du contrôle effectif des frontières. Il s'agira aussi de l'identification des paramètres et éléments de sécurité d'importance pour les pays de l'espace sahélo-saharien impliquant les trois brigades régionales (Nord, Ouest et entre) concernés. Le Mali, ses voisins et d'autres pays de la région, l'UA et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedao), l'organisme Unité fusion et liaison (UFL) et le Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cedao), ainsi que des partenaires internationaux, à savoir l'Union européenne (UE), les Nations unies et les membres permanents du Conseil de sécurité, prendront part à cette réunion qualifiée d»'importante». Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA avait demandé, lors de la réunion tenue le 25 janvier 2013, au niveau des Chefs d'Etat et de gouvernement, aux voisins immédiats du Mali de fournir le soutien nécessaire dans le domaine du renseignement et toute assistance de nature à faciliter les opérations sur le terrain et la restauration de l'autorité du Mali sur l'ensemble de son territoire. Pour se faire, le CPS avait encouragé la Commission de l'UA à organiser, «aussi rapidement que possible», une réunion des pays voisins du Mali, de membres de la Cedao et des mécanismes de coopération en matière de sécurité existant dans la région, en vue de «faciliter la coordination et de renforcer l'efficacité des mesures de surveillance des frontières». D'un autre côté, le Groupe de soutien et de suivi sur situation au Mali, réuni à Bruxelles, le 5 février 2013, a exhorté la Commission de l'UA à convenir de modalités concrètes de coopération et de renforcement de l'efficacité des mécanismes existants. Le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, est arrivé, hier à Nouakchott (Mauritanie), à la tête d'une délégation multisectorielle, pour prendre part à la réunion des pays voisins du Mali. Cette réunion d'une journée, qui fait suite à la décision du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) de janvier 2013, traitera de la coopération des pays voisins du Mali dans le domaine du renseignement et du contrôle des frontières. Il s'agira notamment de la mise en place d'arrangements sécuritaires pour la région sahelo-sahahélienne, dans le cadre de l'architecture africaine de paix et de sécurité. Le Mali, ses voisins et d'autres pays de la région, l'UA et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedao), l'organisme Unité fusion et liaison (UFL) et le Comité d'état-major opérationnel conjoint (Cedao), ainsi que des partenaires internationaux, à savoir l'Union européenne (UE), les Nations unies et les membres permanents du Conseil de sécurité, prendront part à cette réunion qualifiée d»'importante».