L'USM Alger est en train de vivre un scénario calvaire, presque identique à celui que le club, cher à Soustara, avait déjà vécu en mars 2009. Les mêmes ingrédients qui avaient poussé à l'époque à faire pleurer de tristesse, l'ancien président des Rouge et Noir, en l'occurrence Saïd Allik qui avait même fait l'objet d'insultes, sont depuis quelques semaines de retour. A travers des comportements toujours aussi insultants envers une équipe usmiste qui n'arrive plus à montrer un visage convaincant, les quolibets et insultes en tous genre ont de nouveau réapparus au stade Omar-Hamadi de Bologhine. Certains pseudos supporters, s'en sont même pris directement, pour la première fois, à Ali Haddad, lors de la demi-finale aller de la Coupe arabe, et qui s'était achevée sur un score vierge face aux Darawiches d'Al Ismaïli d'Egypte. Aujourd'hui, plus personne n'est épargné par certains fans que l'on dit être actuellement manipulés par les détracteurs des frères Haddad. Aujourd'hui, nous sommes très loin de la communion qui existait encore, il y a quelques semaines, entre la galerie usmiste et son équipe, notamment lors du dernier match retard en date remporté à Bologhine aux dépens du leader sétifien. Avant-hier dans un stade de Bologhine, loin d'avoir fait le plein, c'est devant une faible assistance essentiellement constituée de jeunes surexcités et complètement remontés, que les Rouge et Noir affrontaient cette fois les Panthères du Cameroun, pour le compte de la Coupe de la CAF aller. Un match vraiment des plus ennuyeux à suivre, notamment en première mi-temps, alors que Ziaya avait ouvert la voie en inscrivant à la 28ème minute un but qui allait malheureusement s'avérer être l'unique réalisation de cette première manche. La malchance s'est encore acharnée sur l'équipe alignée pour la circonstance par le coach Roland Courbis, notamment quand Salim Hanifi, qui ratait en seconde mi-temps, la transformation du penalty accordé aux Rouge et Noir. Le but du break tant attendu n'est jamais vu, mais c'est plutôt le pire que les camarades de Brahim Bedbouda ont vécu par la suite, notamment dès le coup de sifflet final donné par l'arbitre tunisien Nasrallah Djouadi. Cependant, bien avant le début de la rencontre, certains supporters avaient déjà clairement annoncé leur intention d'insulter tout le monde, et réellement de manière délibérée et volontaire de s'en prendre à tout le monde sans discernement. Il est clair que certains fans usmistes attendent toujours ce titre de champion d'Algérie, aujourd'hui encore, détenu par l'ES Sétif, et que les Rouge et Noir n'ont aucune chance de remporter au terme de cette saison toujours en cours. Toutefois, le club cher à Soustara est toujours en course en Coupe d'Algérie, et s'apprête à affronter le NAHD, pour le compte des quarts de finale. Il est vrai que l'attaque usmiste se contente souvent ces derniers temps de récolter des succès souvent tirés par les cheveux, mais les insultes dont fait l'objet de manière systématique l'USM Alger, ne sont pas fait pour inciter les joueurs à donner le meilleur d'eux-mêmes. C'est plutôt l'inverse qui risque de se produire. Les supporters usmistes ont le droit de manifester leur colère, mais le dernier clash apparu encore une fois entre Soustara et son équipe attitrée, n'est nullement dû au hasard. Courbis assume toujours le coup pour l'instant, au même titre que l'aîné des Haddad, aujourd'hui propriétaire des Rouge et Noir. Mais jusqu'à quand? Lorsque des fans ou des pseudos supporters sont visiblement décidés à mener la vie dure à leur équipe, même un ténor comme l'USM Alger peut se diriger tout droit vers l'échec. Et quand de source digne de foi, les supporters des Rouge et Noir ont appris que la prime de match octroyée dans un premier temps aux joueurs, au lendemain de leur dernier match de championnat livré face à l'USM El Harrach (0-0), était passée de 150.000 DA à 250.000 DA, certains fans usmistes continuent de réagir violemment contre certains joueurs qui n'ont rien montré cette saison, selon eux.