La formation de Soustara est en pleine crise avec son public Les deux dernières sorties de l'USMA au stade Omar-Hamadi de Bologhine, livrées respectivement face à Al Ismaïli et aux Panthères du Cameroun, ont été marquées par des comportements indignes de la part de certains fans usmistes. Le feuilleton relatif à l'atmosphère très tendue qui a brusquement pris de l'ampleur entre une frange de supporters usmistes et le club cher à Soustara, a pris une tournure qui a finalement incité le frère cadet de Ali Haddad à sortir de son mutisme. Les deux dernières sorties en date des Rouge et Noir au stade Omar-Hamadi de Bologhine, livrées respectivement face Al Ismaïli, pour le compte des demi-finales aller de l'UAFA, et les Panthères du Cameroun, dans le cadre de la coupe de la CAF, ont été marquées par des comportements indignes de la part de certains fans de l'USM Alger. Dans notre édition parue hier, nous avions rapporté dans ces mêmes colonnes, plusieurs dépassements graves commis par une frange de supporters à l'égard de plusieurs joueurs usmistes. Mais le cas le plus flagrant concerne aujourd'hui celui du néo-attaquant des Rouge et Noir, Salim Hanifi, arrivé au cours du dernier mercato en provenance de la JS Kabylie, et qui nous avait confié à l'époque son sérieux désir de rebondir réellement dans un club aussi prestigieux que l'USMA. Depuis son intégration dans l'effectif usmiste, l'ex-attaquant du RC Kouba et des Canaris kabyles a rarement eu jusqu'ici l'occasion de figurer dans le Onze rentrant usmiste. Mais à l'occasion du dernier match aller livré par les Rouge et Noir, et remporté face au représentant camerounais en Coupe de la CAF, le coach Roland Courbis a tablé en attaque d'entrée sur Salim Hanifi qui figurait dimanche dernier parmi le Onze de départ. Cependant, avant même le coup d'envoi de la rencontre USMA- Panthères de Ndé, une partie du maigre public présent ce jour-là dans les travées du stade Omar-Hamadi, avait bizarrement pris pour cible le joueur Salim Hanifi. Et quand la malchance accable parfois une équipe, Salim Hanifi a raté le penalty qui aurait pu doubler la mise en faveur des Rouge et Noir. Il n'en fallait pas plus pour que ces actuels soi-disant supporters usmistes, redoublent de férocité et de méchanceté envers le joueur Hanifi, et aussi de s'en prendre à d'autres éléments. Ce qui vient de se passer dimanche dernier, et même quelques jours auparavant contre Al Ismaïli, répond aujourd'hui à la volonté affichée depuis quelques semaines par une partie du public usmiste qui demande le retour de Saïd Allik à la tête des Rouge et Noir de Soustara. Plusieurs supporters interrogés par nos soins, à ce sujet, considèrent aujourd'hui que les frères Haddad ont injecté beaucoup d'argent dans les caisses du club, mais ne connaissent absolument rien au football. Toujours selon ces mêmes fans, Saïd Allik sait parfaitement comment gérer une formation de la trempe de l'USMA. Il est vrai que durant les 15 années que Allik a passé à la tête des Rouge et Noir, l'USM Alger a raflé plusieurs titres nationaux, même si au cours de plusieurs compétitions régionales arabe, notamment africaines, le club cher à Soustara a malheureusement toujours raté le coche. Aujourd'hui, beaucoup de supporters ne comprennent pas pourquoi une équipe aussi nantie sur tous les plans, est incapable de faire mieux que l'USM El Harrach, un club banlieusard qui ne possède même pas le millième de ce que détiennent les frères Haddad. Toutefois, en guise de réponse aux actuels détracteurs de Roland Courbis, Rebouh Haddad a conforté davantage l'actuel patron technique des Rouge et Noir, en estimant que c'est à la fin de la saison qu'il faudra faire les comptes, pas avant. Rebouh Haddad a même poussé le bouchon plus loin encore, en déclarant sans aucun état d'âme que les personnes qui souhaitent aujourd'hui le retour de Saïd Allik, n'ont qu'à rembourser jusqu'au dernier centime l'argent investi à ce jour par son frère aîné, en l'occurrence l'homme d'affaires, Ali Haddad. Comme quoi, du côté du club, le mieux nanti actuellement en championnat professionnel de Ligue 1, le mécontentement d'une certaine frange de supporters est loin d'être considéré comme anodin.