Dans la catégorie long métrage de fiction, le réalisateur tunisien Nouri Bouzid s'est vu décerner le Prix du meilleur long métrage pour Beautés cachées. Le court métrage de fiction Mollement un samedi matin de la réalisatrice Sofia Djama, a été distingué du Prix du meilleur court métrage à la seconde édition du Festival du film africain de Louxor (Egypte) clos dimanche, a-t-on appris sur des sites Internet spécialisés. Dans la catégorie court métrage Mollement un samedi matin concourait avec 23 autres oeuvres en provenance de 12 pays dont 41 jours de l'Egyptien Ahmed Abdelaziz, Président Dia du Sénégalais William Mbaye Ousmane. Dans la même catégorie, le court métrage documentaire J'ai habité l'absence deux fois de la jeune réalisatrice algérienne Driffa Mzenner était aussi en lice avec Nous sommes ici du Tunisien Abdallah Yahia, Grand Prix du Festival international du film documentaire de Khouribga (Maroc). Sorti en 2011, Mollement un samedi matin a été primé au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand en 2012 avant de recevoir, la même année, le Prix du meilleur court métrage des Journées cinématographiques d'Alger (Jca). D'une durée de 26 mn, le court métrage relate les déboires d'une jeune femme algérienne - victime d'une agression, d'un viol quasiment - confrontée à la police et à la société algérienne dans laquelle elle n'arrive pas à s'adapter. Dans la catégorie long métrage de fiction, le réalisateur tunisien Nouri Bouzid s'est vu décerner le Prix du meilleur long métrage pour Beautés cachées. Un prix pour lequel 17 oeuvres cinématographiques en provenance de 16 pays était en lice dont Yema de Djamila Sahraoui, Etalon d'argent de Yennenga au dernier Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Les organisateurs du festival avaient programmé «La semaine du cinéma algérien» en célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie, ainsi qu'une exposition d'affiches de films algériens. Organisée du 15 au 24 mars autour du thème de «La magie du cinéma africain», la seconde édition du Festival du film africain de Louxor a aussi mis en avant le dessin animé africain, une section qui a connu la participation d'une centaine d'oeuvres en provenance de plus de 30 pays africains.