Des personnalités historiques et des juristes ont affirmé samedi que le défunt Ammar Bentoumi, décédé vendredi à l'âge de 90 ans, était un «symbole de militantisme pendant la guerre de libération et un exemple dans la profession d'avocat au lendemain de l'indépendance ». Ils ont indiqué qu'avec la disparition de Ammar Bentoumi qui a participé à plusieurs congrès et conférences de par le monde sur les questions des droits de l'Homme et le droit des peuples à l'autodétermination, les gens de la magistrature viennent de perdre un «exemple en matière de magistrature et un militant loyal et dévoué à sa profession ». M. Benmelha Ghouti, avocat et compagnon d'arme du défunt, a rappelé que Ammar Bentoumi était un consultant dans le domaine du droit et un «exemple éminent » en tant qu'avocat. Il a insisté sur les qualités du défunt tout au long de son parcours de militant, soulignant qu'il avait participé au lendemain de l'indépendance, au renforcement de la justice en sa qualité de premier ministre de la Justice de l'Algérie indépendante. Il a salué également son sens d'abnégation et de loyauté dont se distinguait le défunt. De son côté, M. Ali Haroun qui a connu Ammar Bentoumi avant le déclenchement de la guerre de libération a rappelé les qualités du défunt, soulignant qu'il comptait parmi les éminents avocats algériens et moudjahidine qui ont consacré leur vie au service de la cause algérienne aux côtés de nombreux autres dont Kaddour Satour et Ghouti Benmelha. Il a appelé d'autre part, les jeunes à prendre exemple sur le défunt Ammar Bentoumi pour qu'ils soient la meilleure relève.Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNPPDH), M. Farouk Ksentini, a salué l'apport du défunt en matière de consolidation des droits de l'Homme en Algérie et de défense des causes justes à travers le monde.