Le film Chemin de Halima du Croate Arsen Anton Ostojic, inspiré de faits réels ayant pour thème le drame des Balkans, a remporté le «Grand Prix» du Festival international du cinéma méditerranéen de Tetouan, organisé du 23 au 30 mars dans cette ville du nord du Maroc. Le Jury long-métrage présidé par la productrice italienne Grazia Volpi a attribué au film Zero du réalisateur marocain Noureddine Lakhmari trois prix, à savoir le «Prix spécial du Jury», le «Prix du public» et le «Prix d'interprétation masculine» à l'acteur Younes Bouab. Quant au «Prix Azzeddine Meddour pour la première oeuvre», il a été décerné au film Le Cose Belle de son réalisateur italien Giovanni Pipeerno, alors que le «Prix d'interprétation féminine» a été remis en ex aequo à l'actrice tunisienne Nour Mziw pour son rôle dans le film Beautés cachées de Nouri Bouzid et à l'actrice Jose Sacristan pour son rôle dans le film espagnol El Muerto y ser feliz. Dans la catégorie court-métrage, le «Grand Prix» a été décerné au film Patika du réalisateur franco-turc Onur Yagis tandis que le «Prix du Jury» a été attribué au film grec 45 degrés de Georgis Grigorakis. Le «Prix innovation» est allé au court-métrage espagnol Anacos de son réalisateur Xacio Bano et une mention spéciale a été attribuée au film grec 45 degrés de Georgis Grigorakis. Dans le genre documentaire, Metran men hada al-turba du réalisateur palestinien Ahmed Natche, a remporté le «Grand Prix», Comme des lions de pierre du Suisse Olivier Zuchuat a reçu le «Prix spécial du Jury» alors que 74, reconstitution d'une lutte de la libanaise Rania Raief a obtenu le «Prix de la première oeuvre». Trois films réalisés par des Algériens ont participé à la compétition officielle de cette manifestation culturelle. Il s'agit de Yema (2012) de Djamila Sahraoui (2012) dans la catégorie long-métrage, Une journée ordinaire de la réalisatrice algérienne Bahia dans la compétition court métrage et de Demande à ton ombre (2012) de Lamine Ammar-Khodja dans le genre documentaire. Le festival a célébré cette année le cinéma algérien à l'occasion du 50e anniversaire de l'Indépendance de l'Algérie et du 55e anniversaire de la production du premier film algérien en proposant une rétrospective du 7e art algérien. Une douzaine de longs et courts métrages ont été projetés à cette occasion ainsi qu'une table ronde à laquelle ont pris part des critiques du cinéma algérien, notamment Nabil Hadji, Mohammed Bensaleh et Ahmed Béjaoui et de réalisateurs connus tels que Ahmed Rachdi.