L'actrice Salima Labidi a tiré sa révérence, jeudi, suite à une longue maladie qui l'a clouée au lit des semaines durant. Après le décès du célèbre parolier Mustapha Toumi, voilà le monde du cinéma et de la petite lucarne qui se voient endeuiller à leur tour par la disparition d'une icône du petit écran et du 7e art algériens. Une femme petite par la taille, mais ô combien grande et charismatique, d'une forte gouaille et présence à l'écran comme à la scène. D'aucuns garderont en mémoire son regard azuré plein de colère dans les différents rôles qu'elle a su endosser à la télévision, notamment dans les sketchs, incarnant souvent une femme de forte personnalité qui crie, part dans tous les sens, mais ne se laisse pas faire. Mais la maladie a eu raison de ce bout de femme au talent indéniable. La comédienne algérienne Salima Labidi a tiré sa révérence, en effet, jeudi, suite à une longue maladie qui l'a clouée au lit des semaines durant. Elle est décédée jeudi matin à l'âge de 64 ans. Née à Miliana, Salima Labidi a débuté sa carrière de comédienne, en 1966, au théâtre radiophonique à la Chaîne II de la Radio algérienne, enchaînant les rôles dans différentes pièces tragi-comiques traitant des problèmes de société. Ses performances de comédienne lui vaudront d'être sollicitée pour interpréter des rôles dans des téléfilms. Entre autres films qui ont propulsé la carrière de la défunte, Ahlil, ahlil et Yak ennighak (je te l'ai pourtant dit) réalisés par Rachid Harhar, El Michoir (Le parcours) de Messaoud Al Ayeb et Akh'kham ned'da Meziane (La maison de Da Meziane) de Slimane Boubekeur, diffusé durant le mois de Ramadhan dernier, par la Chaîne 4 de la Télévision algérienne. Un feuilleton réalisé par Mahfoud Okkacha en trois séries totalisant 90 épisodes. Salima Labidi devait être enterrée hier au cimetière d'El Madania, sur les hauteurs d'Alger. Que Dieu ait son âme. O. H.