Le Syndicat du conseil d'enseignement des lycées d'Algérie appelle les différents corps de l'éducation à observer une journée de protestation le 17 avril prochain. Il exige la réouverture des négociations autour du nouveau statut particulier des travailleurs de l'éducation. «Celui-ci, ne cesse de provoquer des mécontentements au sein de la communauté éducative depuis sa promulgation et sa mise en application», lit-on dans le communiqué du CLA. De ce fait, les corps communs, les adjoints d'éducation, les laborantins, les intendants, les enseignants de tous les paliers et les directeurs d'établissements, ont exprimé leur refus total du ce «statut de la honte» qui dévalorise et entrave leur carrière professionnelle. Il accuse le ministre de l'Education et des pouvoirs publics «d'accentuer les divisions entre les travailleurs en voulant les pousser à l'usure, met en danger l'avenir de l'école publique ainsi que l'année scolaire en cours». Le Conseil d'enseignement des lycées d'Algérie dénonce catégoriquement la légèreté avec laquelle sont traités les problèmes spécifiques revendiqués par les travailleurs de l'éducation du Sud et le simulacre du débat autour de la réforme de la réforme. «Aucune réforme ne peut aboutir sans la prise en charge des revendications réelles des travailleurs de l'éducation», a-t-il réclamé. Il est à rappeler que la plate-forme des revendications porte sur des promotions automatiques tous les cinq ans avec réduction du volume horaire, la réduction des durées d'avancement, l'intégration des Ptlt en tant que PES et des corps communs comme fonctionnaires du secteur de l'éducation, la création de postes amenagés et le droit à une année sabbatique tous les cinq ans.