Ils étaient 24 hommes d'affaires belges face à une trentaine d'opérateurs économiques algériens. Des opérateurs économiques belges et luxembourgeois, regroupés en une seule délégation d'hommes d'affaires membres de la Chambre de commerce Belgique-Luxembourg-Pays arabes, ont participé hier à Alger à un Forum d'affaires organisé par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci). Lors de l'ouverture de ce forum, auquel ont pris part 24 entreprises belges et une trentaine de leurs homologues algériennes, le président de la Caci, Tahar Kellil, a présenté les potentialités de l'économie algérienne soutenue par une stabilité politique qui témoigne de la bonne santé économique du pays. Il n'a pas manqué d'appeler les hommes d'affaires belges à saisir les opportunités qu'offre le pays pour nouer des relations d'affaires solides. Il a exhorté les capitaines d'industrie du Royaume de Belgique et du Grand Duché du Luxembourg à tisser une collaboration étroite avec l'Algérie afin de construire un partenariat fort et durable. Il a appelé les opérateurs économiques algériens et belges à échanger les informations nécessaires sur les opportunités d'investissement en vue de nouer des partenariats «gagnant-gagnant». L'ambassadeur de Belgique, Frédéric Meurice, a, de son côté, affirmé le désir de son pays d'accroître les échanges commerciaux avec un apport d'expériences, notamment en matière d'infrastructures énergétiques, de construction et dans l'industrie pharmaceutique. Il a ainsi énuméré les potentialités de ces deux pays européens en la matière. Selon lui, les négociations entre l'Algérie et la Belgique pour l'institution d'une commission mixte algéro-belge avant fin 2013 se trouvent à un stade prometteur. Mme Sihem Heraoua, représentante de l'Andi (Agence nationale des investissements) à ce forum a présenté, avec précision, le climat des affaires et de l'investissement en Algérie. Elle a énuméré les avantages fiscaux et parafiscaux accordés aux investisseurs étrangers, la possibilité de recourir au financement local, aux institutions de garanties financières et la disponibilité du foncier industriel. Abordant le thème «Entreprises étrangères et Code des marchés publics», la commissaire aux comptes, Wassila Mouzai, a, pour sa part, informé les hommes d'affaires que le Code des marchés publics a été modifié et complété pour permettre aux entreprises étrangères d'accéder à la commande publique. Parallèlement aux opportunités d'investissement offertes, il a été rappelé que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint près de trois milliards d'euros en 2012 dont près de 2 milliards d'euros d'exportations algériennes composées principalement d'hydrocarbures. Les exportations algériennes vers la Belgique se sont élevées à 2 milliards de dollars composées essentiellement d'hydrocarbures et les importations à 800 millions de dollars comptant l'acquisition de réacteurs nucléaires, d'éléments qui entrent dans l'aqua-industrie et des produits d'emballage, en général... Au cours du premier semestre de l'année en cours, les échanges globaux se sont élevés à 750 millions de dollars dont 6 millions d'exportation d'hydrocarbures.