Après avoir jugé les prévenus du port d'Alger, à Tizi Ouzou, on va entendre 20 prévenus (douaniers) de l'aéroport d'Alger! La Cour suprême et ses magistrats ont-ils un faible pour la cour de Tizi Ouzou? Une autre question: Abderahmane Lazizi, le procureur général et le compétent Bezzi, le président près la cour de Tizi Ouzou ont-ils un... faible pour Abdelhalim Bezaoucha, le président de la deuxième chambre correctionnelle, puisque, après lui avoir confié le fameux dossier que Tayeb Hellali avait très mal géré et ficelé, voilà le tour d'un autre dossier? Celui de l'aéroport d'Alger qui... «atterrit» sur le pupitre de Bezaoucha, encore sous le coup de l'émotion du succès de l'USMA en Coupe d'Algérie. Une USM Alger adorée par le magistrat, l'enfant de Bab Djedid (Alger) qui n'aura pas été gâté en 2013 avec les deux sensibles dossiers: du port à l'aéroport! Heureusement qu'il n'a pas eu l'affaire Dgsn-ABM dont les condamnés avaient grincé des dents face à... Tayeb Hellali, le président de la chambre d'Alger qui n'arrive pas à faire l'unanimité. Ni côté détenus, ni prévenus libres, ni avocats et «même, dit-on ni ses collègues tant ce magistrat adore» la balle au pied dans la «surface de réparation» et comme le secret des délibérations a f... le camp depuis longtemps, on entend des vertes et des pas mûres que la déontologie nous empêche de reproduire au moins pour notre justice que nous aimons tant avec tous ses... bas et ses haillons! Juger des prévenus condamnés en première instance à Alger et en appel au Ruisseau, demeure une entreprise «risquée» pour les vaillants magistrats de la ville du «col des Genêts» qui sont tenus de ne pas répéter les bévues des collègues de la première chambre correctionnelle de la capitale dont la seule renommée (la sévérité) fait dresser les poils en plein été où l'humidité est reine dérangeante et à la limite de l'usure. Une chose est certaine: à la Cour suprême, il y a de grands excellents magistrats aguerris aux bêtises et bévues, qu'ils dégottent souvent dès la première lecture des attentes. C'est tant mieux pour notre frêle appareil judiciaire. Même s'il s'en f... comme de l'an XIV, Amar Belkharchi, le président de la première chambre de la «Blanche» va devoir avoir une oreille vers Tizi où se tiendra mardi prochain (le 21 mai 2013), le procès des 20 prévenus dont 17 détenus et une femme cadre des Douanes en fuite. Les inculpations, au nombre de cinq, risquent de peser lourd, surtout la première, l'association de malfaiteurs, article 176, loi n°04-15 du 10 novembre 2004, le faux et usage de faux, la corruption et la contrebande (ordonnance 05/06 et loi 06/01 ainsi que l'article 325 Code des douanes). Il semble, selon les rigoureux juges de la Cour suprême que le trio d'Alger ait «bâclé» (le comble pour des magistrats formés pour obéir et appliquer la loi) les attendus ayant motivé la composition de Belkharchi, mais comme cet espace se refuse à tirer sur l'ambulance, disons à la décharge de Zahia Gazem, cette formidable dame magistrate, de l'excellent Sidi Moussa Hadj Mihoub et de l'inamovible Amar Belkharchi, que le fautif n°1 dans ces râtés, demeure «les maudites statistiques» qui font que les courses contre la montre sont engagées quotidiennement surtout que tous les présidents de chambre (toutes sections et chambres confondues) n'ont pas que les rôles hebdomadaires, mais encore et souvent les sessions criminelles qui font que nos vaillants juges bossent aux quatre-vents, à tout-va, et donc dérapent assez souvent. Et comme il s'agit de la liberté des gens, la Cour suprême veille au grain. Tous les crimes et délits connaissent une fin par la tenue de procès sains si possible, avec souvent des déchets, mais jamais des dégâts. Et toujours selon la Cour suprême dans le dossier «transféré» à Tizi depuis El Biar, il y a énormément de dégâts. Et à Tizi, il y a des magistrats rompus à tous les coups depuis ceux des «gongs» aux «fourrés» et nul ne peut la jouer face aux Derouiche Benimam, Bouamrane, Abdelkrim Aroui, Bouhadja, Messaoudi ou encore les Sadmi, Aïchoune, Ahmed Benmadani et autres Abdelhalim Bezaoucha et ses deux anges gardiens Noureddine Misraoui et l'élégant Yahia Zitoun qui aime couver le délicieux Redouane Bezzi, le président près la cour. Une chose est certaine, c'est que la journée du 21 mai va voir des fonctionnaires qui seront jugés pour avoir mélangé du miel et s'être sucé les phalanges tout en se... mordant. Oui, c'est la triste réalité vécue au tribunal d'El Harrach (cour d'Alger). Les 13 douaniers avaient écopé de lourdes peines allant de 10 à 3 ans d'emprisonnement ferme. La jeune juge d'El Harrach avait fait du bon boulot sérieux attendus compris de tous et appréciés de tous. Malheureusement, le fameux trio de magistrats de la première chambre d'Alger a fait faux bond selon leurs aînés de la Cour suprême qui avaient noté que les peines avaient été revues à la baisse alors que Belkharchi est connu et redouté pour le... «rajout»! Les juges de la Cour suprême ont aussi estimé que les attendus portés par la cour d'Alger n'avaient aucun sens ni signification en droit. Il reste maintenant à Abdelhalim Bezaoucha, le président de la deuxième chambre de Tizi Ouzou de redresser la barre «justice attendue» pour effacer la bévue de la première chambre connue pour être rigoureuse, ferme et surtout sérieuse. Que s'est-il passé au Ruisseau??? Attendons Tizi, suivons les débats pour apprécier la saveur des pourvois en cassation introduits par le parquer général et éventuellement les parties civiles et les victimes et ici, c'est le Trésor public qui a été «sucé» suite aux manoeuvres et autres malversations commises par des agents d'un service névralgique du pays: la douane!