Une journée d'étude sur le cyberparc de Sidi Abdallah a été organisée hier au ministère des Postes et des Technologies de l'information et de la Communication. Présidée par le ministre, M. Amar Tou, cette journée a pour but de faire le point sur ce projet colossal qui constitue le noyau central de la recherche dans les nouvelles technologies de l'information. Le cyberparc de Sidi Abdallah, sis entre Mahelma et Zéralda, est un vaste centre de recherche doté de nouvelles technologies de l'information et de la communication qui sera mis à la disposition des chercheurs, des entreprises... Il s'inscrit, selon les dires du ministre de la Poste et des Technologies, dans le plan de relance économique. «Ce projet intervient pour combler le retard accumulé dans le secteur de la poste et des télécommunications par rapport aux autres pays. Mais aussi dans le cadre des réformes et des restructurations dudit secteur.» Il est à noter que de tels projets existent un peu partout dans le monde (aux Etats-Unis, Emirats arabes, Inde, Corée...). «Ce projet, selon Jaques Mesboungi, directeur général de la société Sophia Antipolis, basée en France, permettra de diminuer la fuite des cerveaux de l'Algérie vers les pays les plus développés qui donnent plus de moyens aux chercheurs et aux intellectuels afin de mener leurs travaux de recherche à terme et sans entraves.» Il est financé par des sociétés nationales et internationales. On cite, entre autres, des sociétés françaises, italiennes, espagnoles, allemandes, américaines, indiennes...Amar Tou, dans son intervention, a fait appel aux entreprises et aux institutions privées pour créer et développer individuellement, sans attendre l'aide de l'Etat, leurs systèmes d'information. Par ailleurs, ce cyberparc aura un système qui sera connecté aux réseaux d'intranet des autres systèmes. Il sera même relié aux réseaux mondiaux.