Le tribunal criminel d'Alger a reporté à la prochaine session criminelle le procès de l'ancien wali d'Oran, Bachir Frik, pour permettre à l'avocat commis d'office par le tribunal de consulter le dossier de cette affaire. L'affaire avait été programmée pour dimanche mais a été reportée à lundi en raison de l'absence de la défense de l'un des accusés. Le tribunal a par conséquent désigné un avocat d'office pour suivre le dossier et décidé de libérer les mis en causes et de reporter l'affaire, pour la deuxième fois consécutive, à la prochaine session criminelle. Le juge Mohamed Rakad a expliqué le report de cette affaire par le souci de permettre à l'avocat commis d'office de consulter le dossier suite à la demande de la défense. L'affaire avait été programmée pour dimanche après cassation par la Cour suprême du verdict prononcé à l'encontre de Bachir Frik en 2007 le condamnant à 7 ans de réclusion pour « dilapidation de deniers publics ». Sont également impliqués dans cette affaire, l'ancien directeur de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Oran et l'ancien directeur de l'Agence foncière de la commune d'Oran. Les trois accusés comparaissaient libres devant le tribunal criminel car ayant purgé totalement leurs peines de prison respectives. Les faits remontent à 2011 lorsque les services de sûreté de la wilaya d'Oran avaient ouvert une enquête sur l'affectation à plusieurs personnes de logements et de locaux dans le cadre de l'investissement. L'enquête, qui a duré plus de six mois, a débuté quatre ans après que Bachir Frik n'était plus wali d'Oran. La police judiciaire avait entendu des centaines de personnes. L'investigation a concerné la gestion du foncier entre 1994 et 1997 lorsque Bachir Frik était encore wali d'Oran.