Le joueur de Bologne confirme avec l'EN Le milieu de terrain de l'EN aura finalement prouvé en l'espace de deux sélections avec l'EN, que désormais il faudrait absolument compter avec lui. Le jeune Taïder dont le papa est Tunisien et la maman d'origine algérienne, a visiblement quelque chose de très particulier en lui. Au terme de la double confrontation algéro-béninoise remportée par les Verts, il a prouvé qu'il portait un prénom prédestiné. Saphir aura finalement prouvé en l'espace de deux sélections avec l'EN, que désormais il faudrait absolument compter avec lui. Déjà, au cours de sa toute première apparition officielle avec les Fennecs, qui coïncidait avec la rencontre aller face aux Ecureuils du Bénin, ce jeune nouveau capé allait faire lever comme un seul homme, tout le stade Tchaker de Blida, complètement en apnée sur le moment. Alors que les Verts étaient vraiment à la peine et avaient surtout du mal à trouver la faille dans la défense béninoise, le jeune Saphir Taïder s'arrachait grâce à un coup de patte rageur lequel allait libérer tout un peuple, et surtout un stade qui découvrait ce soir-là une véritable petite perle. Un véritable et authentique Saphir qui allait être avant-hier après- midi au Bénin, l'homme par lequel les Verts ont réussi à renverser la vapeur, grâce à deux passes lumineuses, transformées coup sur coup en un doublé par ce diable de Slimani. Taïder qui ne savait pas encore qu'il allait un jour porter les couleurs de l'EN, et connaître une telle belle entrée avec les Verts, vient de vivre son tout premier périple africain, au même titre que son compatriote Nabil Ghiles, l'autre nouveau capé, auteur d'un troisième but à Porto-Novo, et qui scellait définitivement le sort des ces pauvres Etalons du Bénin. Agé à peine de 19 ans, Saphir Taïder a produit un grand match avec beaucoup de maîtrise et de culot, dans un contexte très peu évident pour lui au départ. Souvent mis à terre par des joueurs béninois qui ont usé beaucoup plus de leurs semelles et de leur gabarit, pour essayer de mettre hors d'état de nuire, ce nouveau bijou des Verts, Saphir n'a jamais bronché, ni même s'est plaint du traitement que lui ont fait subir les Etalons du Bénin. Très calme, à l'image de ses aînés Bougherra et Lacen, Saphir Taïder s'est «fondu» dans le jeu de l'EN de manière admirable, et surtout payante pour les Fennecs. En l'espace de deux passes décisives qui ont fait le bonheur des Verts, Taïder fait incontestablement aujourd'hui partie de ces jeunes joueurs capables de donner une nouvelle dimension à l'EN. Evoluant actuellement parmi un championnat européen très relevé, et surtout toujours aussi constellé de stars du football mondial, le jeune Taïder vient de franchir un nouveau cap avec les Fennecs, aux côtés des Feghouli, Ghiles, Ghoulam, et autres Essaïd Belkalem. Une nouvelle génération de prochains «mondialistes» est peut-être née. Il faudra désormais juste croire en cette équipe nationale qui peut redevenir très bientôt «conquérante», grâce notamment à des éléments de la trempe de ce jeune «Saphir» qui a vraiment donné du tournis à des Ecureuils du Bénin complètement tournés en «bourrique», et totalement désabusés chez eux, dimanche dernier à Porto- Novo. Il parle de la victoire contre le bénin «Nous avons arraché ce succès avec les tripes» «Malgré l'état du terrain très difficile, nous avons dépensé beaucoup d'énergie et nous sommes allés chercher la victoire avec les tripes. Le chemin est encore long et nous devons poursuivre sur cette lancée en allant s'imposer à Kigali.».