Sepp Blatter a réagi aux incidents qui secouent le Brésil en marge de la Coupe des confédérations. Pour le président de la Fifa, optimiste, le calme va revenir. Le président de la Fifa, Joseph Blatter, présent au Brésil pour la Coupe des Confédérations, a déclaré mardi que c'était le Brésil qui avait demandé à organiser le Mondial 2014, en réponse aux manifestants critiquant le coût de l'événement. «Le Brésil nous a demandé d'organiser le Mondial. Nous ne leur avons pas imposé le Mondial. Il y a des routes, des hôtels, des aéroports et beaucoup d'autres choses qui resteront», a dit Blatter à Rio, cité par le site G1 de Globo. «Nous avons un bon tournoi», a-t-il dit au sujet de la Coupe des Confédérations et «je suis sûr que les manifestations vont s'apaiser». M.Blatter avait assuré au quotidien Estado de Sao Paulo que le football est «plus fort que l'insatisfaction des gens», avant les manifestations sociales historiques qui ont secoué le pays, lundi, à un an du Mondial 2014. Il avait comparé la situation vécue par la Fifa au Brésil avec les manifestations actuelles en Turquie, où la Fifa prépare le Mondial des moins de 20 ans, du 21 juin au 13 juillet: «Nous avons vu cela aussi en Turquie et nous faisons entière confiance aux autorités», avait-il ajouté à l'issue d'un congrès d'investisseurs du secteur du football. «Le football existe au Brésil pour unir les gens», a-t-il souligné, ajoutant: «Je pense que les gens se servent de la vitrine du football et de la présence de la presse internationale pour faire certaines réclamations». Sepp Blatter veut croire que le mouvement perdra de sa force: «Vous allez voir que le troisième jour de la compétition, ça va se calmer». Mais la mobilisation des jeunes Brésiliens ne faiblissait pas mardi. Galvanisés par l'amplitude des manifestations de lundi qui ont rassemblé plus de 250.000 personnes dans les principales villes du pays, 10.000 jeunes marchaient de nouveau mardi à Sao Paulo et 5.000 à Sao Gonçalo dans la région métropolitaine de Rio.