Les opérateurs économiques britanniques veulent renforcer leur présence en Algérie. En une année, la coopération algéro- britannique a enregistré une avancée qui reflète la volonté de Londres et Alger de développer la coopération dans l'ensemble des domaines. C'est ce qu'ont affirmé, mercredi soir, les intervenants lors d'une rencontre organisée à Londres par le conseil d'affaires algéro-britannique. S'exprimant sur l'évaluation annuelle des relations entre les deux pays, les personnalités économiques de ce pays, à l'instar de Lord Marland, envoyé spécial du Premier ministre chargé du Commerce, de Lord Risby, représentant du Premier ministre chargé de la promotion du partenariat avec l'Algérie et l'ambassadeur d'Algérie au Royaume-Uni, Amar Abba, ont, tour à tour, souligné les opportunités d'affaires offertes en Algérie. Les différents intervenants à cette réunion qui a regroupé un grand nombre de chefs d'entreprises britanniques, ont souligné l'essor enregistré récemment par les relations bilatérales, notamment depuis la visite en Algérie du Premier ministre britannique, David Cameron, en janvier dernier. De son côté Lord Risby a mis en valeur le fort potentiel économique que représente l'Algérie, appelant les entreprises britanniques à développer leurs affaires dans ce marché.«Les relations entre nos deux pays sont remarquables à tous les niveaux en ce moment» a affirmé Lord Risby qui s'appuyait sur «la stabilité de l'Algérie dans la région, son potentiel économique et le programme de développement quinquennal doté d'une enveloppe de 286 milliards de dollars». L'ambassadeur d'Algérie a, pour sa part, mis en exergue l'évolution positive des relations bilatérales, affirmant que «cette année a été une année particulière» pour nos relations après la visite, en Algérie, du Premier ministre David Cameron. «Cette visite a permis de relever le niveau des échanges et de faire le tour de notre coopération», a affirmé Abba qui a rappelé les différentes visites effectuées par les responsables des deux pays. «Au niveau du partenariat, nos relations s'approfondissent et cela se vérifie sur le terrain», a poursuivi l'ambassadeur qui a cité en exemple la réouverture, à Alger, du British Council et la visite récente en Grande-Bretagne d'inspecteurs algériens de la langue anglaise dans le cadre de la coopération. Suite à une énumération des secteurs concernés par cette coopération et les projets de partenariat qui existent entre les deux pays dans le tourisme, la santé et l'éducation, Abba s'est prêté à un dialogue avec les hommes d'affaires présents lors de cette soirée en répondant aux questions des chefs d'entreprises britanniques. Celles-ci étaient essentiellement axées sur les conditions d'investissement en Algérie, la sécurité et la législation qui régit le secteur des investissements directs (IDE), notamment. Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et la Grande-Bretagne a plus que doublé ces dernières années pour passer de deux milliards de dollars en 2010 à plus de 4,7 milliards de dollars en 2012, classant ainsi la Grande-Bretagne au 7e rang des clients de l'Algérie et son 13e fournisseur, selon les derniers chiffres communiqués par les Douanes algériennes. Le secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Belkacem Sahli, qui avait effectué une visite à Londres en novembre 2012, a souligné, mercredi à Alger, l'importance de «promouvoir la dimension humaine» dans les relations entre les deux pays pour les hisser au niveau des relations politiques et économiques.