La stabilité de la situation et l'aisance financière sont les facteurs qui font courir les capitales étrangères Des Américains, des Français, des Espagnols, des Turcs et des responsables du Moyen-Orient se bousculent au portillon de l'aéroport international Houari Boumediene. La valse des hauts responsables étrangers se poursuit sur Alger. Des visites sont annoncées au quotidien. Délégations ministérielles,parlementaires et commerciales affluent sans cesse à l'aéroport international Houari Boumediene. Des Américains, des Français, des Espagnols, des Turcs et des responsables du Moyen-Orient se bousculent à Alger. L'intérêt porté pour l'Algérie n'est pas anodin. La stabilité de la situation et l'aisance financière sont les facteurs qui font courir les capitales étrangères. Celles-ci veulent s'enquérir de l'expérience de l'Algérie en matière de lutte antiterroriste et tirer profit des programmes d'investissements lancés par le gouvernement. En lien avec la situation au Sahel, l'Algérie est devenue une destination incontournable. L'agenda des Affaires étrangères est chargé ces derniers temps. Les services qui s'occupent de la logistique et de l'accueil des délégations sont ainsi débordés. «Nous recevons pratiquement deux visites par jour si ce n'est plus», affirme un cadre des AE sous couvert de l'anonymat. Des représentants de l'ONU, de l'UE et de la Ligue arabe sont actuellement à Alger pour prendre part aux travaux de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine sur le thème «la réconciliation nationale, facteur crucial pour la sécurité, la stabilité et le développement durable en Afrique». Ces responsables ont exprimé, hier, leur conviction que la réconciliation nationale est «le meilleur moyen» de régler les conflits qui déchirent certains pays dans le monde. Jeudi dernier, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Mohamed Kamel Amr, a effectué jeudi dernier une visite de trois jours en Algérie. Cette visite s'inscrivait dans le cadre des travaux du comité de suivi algéro-égyptien en prévision de la 7e session de la grande commission mixte. Dans une déclaration à son arrivée à Alger, M.Kamel Amr a salué le niveau des relations entre l'Algérie et l'Egypte les qualifiant de «relations solides et à aspects multiples». La coopération économique était au menu. Le ministre égyptien a déclaré que parmi les dossiers devant être examinés lors de son séjour, il y a lieu de citer ceux à caractère économique. Mercredi dernier, le ministre britannique de l'Emigration, Mark Harper, est arrivé à Alger pour une visite de deux jours. Ce dernier a été reçu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Les deux responsables ont passé en revue l'état des relations consulaires et humaines et examiné les perspectives de renforcement des relations politiques et économiques entre les deux pays. Le même jour, le Premier ministre a eu des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères du Sultanat d'Oman, Youssef Ben Aloui Ben Abdallah, en visite de travail en Algérie. La rencontre a permis d'aborder «l'état des relations entre les deux pays, tant sur le plan politique, qu'économique et les voies et moyens de renforcer les liens entre les deux peuples frères». La visite du chef de la diplomatie koweïtienne a été précédée par celle du ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo. Lundi dernier, c'est l'ancien gouverneur de la Californie (Etats-Unis), Arnold Schwarzenegger, président de l'organisation non gouvernementale (ONG) R20, qui était l'hôte de l'Algérie pour une visite de travail qui a duré trois jours au cours desquels il a procédé à l'ouverture du bureau de l'ONG R20 (Regions of Climate Action) à Oran pour la protection de l'environnement. Le même jour, le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, Jean-Claude Mignon était également à Alger. «L'Algérie est un grand pays qui joue un rôle extrêmement important dans la région», a affirmé M. Mignon à l'issue d'un entretien avec M.Medelci. Il y a dix jours, la sous-secrétaire d'Etat américaine aux Affaires politiques, Wendy Sherman, a séjourné deux jours à Alger. La sous-secrétaire d'Etat s'est entretenue avec plusieurs responsables du pays. La succession des émissaires sur Alger est un signe quant à l'importance et le rôle de l'Algérie sur l'échiquier régional et international.