Mourad «Genève» continue un combat inégal: il ne peut exercer le droit de visite! Mourad «Genève» était jeudi dernier vers les 9h40, aux anges. Il venait d'apprendre le verdict énoncé par la rigoureuse Naïma Dahmani, la présidente de la section correctionnelle du tribunal de Chéraga (cour de Blida). Et le verdict concernait les insultes, injures et menaces de mort de Abdallah Bitata dit Mourad «Genève» à l'encontre de son ex-épouse Khadidja M., qui en était à sa seconde plainte à Chéraga et deux autres à Bir Mourad Raïs (cour d'Alger). Deux juridictions qui verront beaucoup de rencontres à propos du refus de Khadidja. Ces plaintes émanent d'un très grand malentendu qui dure depuis dix-huit mois lorsque le papa s'est vu refuser l'exercice du droit de visite des deux enfants issus d'une union qui aura duré une décennie. Une décennie qui s'était excellemment passée jusqu'au jour où un fâcheux malentendu était venu briser en mille morceaux cette famille issue de deux très grandes familles. Les incidents prennent la place aux maux qui avaient devancé les mots, les gros, les mauvais, les échanges aigres doux et doux salés crus. Des propos éhontés à bannir... Bitata commençait à deviner les intentions de l'ex-madame qui nous avait, au gré d'une rencontre à Saïd Hamdine assure qu'elle «n'avait jamais eu l'intention de l'envoyer en taule». Elle avait avancé cette affirmation à la forme négative laissant apparaître une sécurité que seul l'ex-époux n'a jamais voulu avaler: «Moi oui, je pense à mes enfants en n'insultant jamais l'avenir.» Tolérante, Khadidja M.? Ce n'est pas du tout l'avis de Bitata rencontré à Chéraga à l'issue de la relaxe pour ce qui est des menaces de mort, d'insultes et injures. «Ce n'est pas vrai, car le jour de la présentation face à Zouhir Talbi, le procureur, elle a tout déployé, tout dit, tout insinué juste pour que je sois ramassé comme un vulgaire vagabond, de quoi se satisfaire et se venger. Par contre, moi, je n'ai jamais pensé à enfermer la mère de mes enfants qui ont besoin d'elle comme de moi» gémit l'inculpé relaxé, malade, de toutes ces histoires à ne pas en finir. «Pourtant, c'est simple que cette maman permette l'exercice du droit de visite à son ex-mari et tout rentrera dans l'ordre», estime une avocate émue devant la tête de Bitata, heureux de la décision de justice car les vingt et un jours pour absolument rien!!! d'incarcération l'ont visiblement marqué. «On m'a provoqué. On m'a humilié. On m'a interrogé. On m'a entendu. On m'a empêché d'achever mes griefs. On a permis au diabète de liquider mon pancréas et maintenant, on cherche à enlever l'unique trésor de ma raison de vivre: mes deux enfants!», conclut, les larmes aux yeux, ce balèze de Bitata qui a enfin regretté, qu'à son retour de Genève, ses enfants n'avaient pas ouvert les cadeaux ramenés avec beaucoup d'affection, d'amour comme dit-il, «seul je sais organiser les fêtes d'anniversaire de tous mes proches, mes enfants surtout et avant tout!» Mourad Genève dit son ras-le-bol devant la négation même de l'ex-madame à qui il adresse ce message via cet espace: «Khadidja tu sais très bien combien j'aime mes enfants. Cesse de les handicaper en m'empêchant de les voir, les embrasser, les faire sortir, leur donner de l'affection!». C'est fait Mourad!