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Une relaxe bienfaitrice...
Publié dans L'Expression le 04 - 05 - 2013

Abdallah Bitata a su expliquer à la juge qu'il a toujours gardé ses deux enfants lorsque son ex. partait quelque part...
Ines Kouhil-Boughaba, la douce présidente de la section correctionnelle du tribunal de Bir Mourad Raïs (cour d'Alger), avait annoncé clairement le verdict mettant en cause Abdellah Bitata l'ex-époux de Khadidja M.victime de non-représentation d'enfants au mois de mars 2013. Le verdict a été la relaxe de l'inculpé qui avait été jugé le même jour deux fois: les menaces et insultes à l'encontre de son ex-madame à cause des deux enfants non remis par la maman. Verdict: une amende de vingt mille dinars. Ensuite, ce fut la non-représentation d'enfants qui a vu la juge mettre en examen le dossier pour le 28 avril. A la barre, Bitata a réussi à très bien expliquer l'entorse faite par le parquet. Son avocate, Maître Manel Mana et le second défenseur, Maître Lazazi Rami, avaient soulevé des tonnes d'interrogations autour de son écrou par le parquet: «C'est un cadre algérien. Il a une adresse à Bouzaréah sur près de mille huit cents mètres carrés.
Comment a-t-on pu éviter le contrôle judiciaire qui est une mesure intermédiaire entre le mandat de dépôt et la liberté provisoire? Qui va maintenant effacer de sa mémoire ces vingt-cinq nuits passées aux «Quatre-HA» s'était presque rebellée Maître Mana qui ne verra pas ce dimanche la joie de son client rencontré sur les marches des escaliers du tribunal de Bir Mourad Raïs et qui nous tint ces propos que nous vous reproduisons tels quels surtout que le ton est plutôt conciliant, aimable: «Ecoutez monsieur. J'ai été maltraité, humilié et fait l'objet d'un véritable guet-apens où malheureusement des hommes de droit s'y étaient impliqués. Je suis en colère contre ces pratiques, mais une colère aujourd'hui largement calmée après le verdict de cette grande dame - la juge - qui a bien suivi les débats et jugé impartialement. Rien que pour Kouhil, je crie vive la justice, vive Bouteflika à qui je souhaite un prompt rétablissement et un rapide retour à la barre pour mener à bien le bateau «Algérie»! Ce petit monologue était l'oeuvre d'un père de famille qui n'a jamais pu accepter que la mère de ses deux mômes l'ait poussé vers le cachot, «Mais, ajoutera-t-il, l'oeil froid, mes deux enfants représentent tout dans ma vie. Je vis pour eux. Je pense à eux. Je joue avec eux aux moments forts de la journée qui m'est offerte par la loi en vue d'exercer le droit de visite. Je suis prêt à d'autres sacrifices s'il le faut pourvu qu'ils soient préservés des envies, jalousies et autres hypocrisies des uns et des autres», avait marmonné avant de se diriger vers le parking qui fonctionne d'une manière exécrable et dont il faut revoir la marche indigne de la première institution judiciaire du pays.
Et en démarrant, Bitata a dû se remémorer l'intervention ajustée du duo d'avocats qui ont étalé tout leur talent pour mieux sensibiliser Kouhil autour du pseudo délit. Tout comme Maître Rami, Maître Mana avait crié sa douleur en articulant qu'il était impossible d'évoquer une quelconque non-représentation d'enfants «du moment que lesdits deux gamins étaient plutôt au home du papa qui se faisait un plaisir de garder les enfants lorsque la maman-avocate avait des obligations un peu partout où il est possible de plaider.
Oui, c'est la stricte vérité!» avait ruminé l'avocate blonde de Draria qui était venue au tribunal tirer son client du carcan injuste de l'incarcération. Auparavant, et c'est devenu une seconde religion pour la juge qui avait passé sept bonnes minutes à exhorter les gens à éviter de mélanger le divorce, les malentendus, la haine de l'éducation droite, rigide des mômes. «N'avez-vous jamais pu imaginer un instant à l'avenir de vos enfants qui vont évoluer dans deux foyers tristes, où la colère, les éclats de voix, les insultes et autres grossièretés sont de mise?» Hellal, le parquetier, lui aussi, a eu l'occasion de dire vingt-huit mots, histoire de calmer les ardeurs de tous, absents et présents. Et parmi les absents, il y a la victime, dont la défaillance, ce jour, a fait regretter Maître Lazazi Rami qui avait souligné son vif intérêt de voir le couple brisé se voir les yeux dans les yeux et tenter une réconciliation pour le seul bonheur des enfants. Les avocats de la victime aussi ont tant souhaité sa présence pour la clarté des débats, surtout que l'inculpé a nié toutes les allégations balancées depuis plus d'un mois. «Mon client était venu au tribunal confiant. Il n'avait rien à se reprocher, cela lui a coûté vingt-cinq jours de prison. Libérez-le. Laissez-le rejoindre ses parents et ses deux enfants, avec ses frères qui sont ici depuis le matin», avait articulé Maître Mana qui sera d'ailleurs satisfaite deux fois en quinze jours, le temps des mises en examen. Pour revenir au verdict du jour, il est bon et utile de rappeler que Kouhil, la présidente, avait de suite compris les tenants et aboutissants des deux dossiers passés l'un après l'autre, histoire d'en finir avec le contentieux, car avec les quinze jours de détention préventive, l'ex-femme de Bitata a dû maudire Satan et ses suppôts et surtout se remémorant ses études supérieures où elle a dû rencontrer le vieil adage qui dit que «la colère est mauvaise conseillère!».
L'avocate le sait, la maman aussi et pourquoi pas la victime qu'elle est? Et le mérite de la juge du siège et de Mourad Hellal, le procureur, aura été d'avoir entendu toutes les parties sans se précipiter, sans haine ni passion. L'essentiel pour les magistrats était de faire passer le message qu'il fallait après toute séparation d'un couple...séparer le problème de l'éducation des enfants, des calculs mesquins dus aux fâcheux règlements de comptes. Et là, ils ont complètement réussi, car depuis, Bitata Abdallah dit Mourad «Genève» voit régulièrement ses deux enfants heureux de vivre, heureux dans deux familles séparées, mais tranquilles dorénavant. La preuve, Bitata nous a encore une fois réitéré sa volonté de ne plus avoir d'ennuis avec la mère de ses bambins, le seul luxe qu'elle a avec lui. Et c'est beaucoup monsieur-dame, car vos poupons sont si beaux, charmants, doux, aimants...


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