La direction du CAB a réclamé la relégation du club sudiste et le maintien du CAB parmi l'élite, car ayant terminé le précédent championnat à la 14e place. Le président du CA Batna, Farid Nezzar, a indiqué hier que son administration déposera aujourd'hui une plainte contre l'ex-président de la JS Saoura, Mohamed Zerouati, au niveau de la commission d'éthique de la Fédération internationale de football (FIFA) pour «tentative de corruption d'officiels» du match des deux équipes lors de la phase aller du championnat de Ligue 1 algérienne de l'exercice 2012-2013. «Après la fin de non-recevoir réservée par la Ligue de football professionnel (LFP) à notre plainte, on a décidé de porter cette affaire au niveau de la commission d'éthique de la FIFA, sans passer par la commission de recours de la Fédération algérienne de football (FAF), étant donné que les règlements en vigueur nous l'autorisent», a déclaré le premier responsable du CAB, relégué en Ligue 2 à l'issue de la précédente saison. «Parallèlement à cela, on attend toujours le verdict du Tribunal arbitral sportif algérien (TAS) dans l'autre affaire de tentative de corruption entreprise par Zerouati envers deux joueurs de mon équipe, un verdict qui devrait nous rétablir dans nos droits en nous maintenant en Ligue 1 car c'est la JSS qui doit descendre après que son président ait été condamné par la justice», a-t-il poursuivi. Le tribunal d'Aïn Mlila (est d'Algérie), qui a traité la plainte du CAB contre l'ex-président de la JSS, accusé de vouloir soudoyer deux joueurs de ce club quelques jours avant le déplacement de son équipe à Batna (1-1), avait condamné Zerouati à 18 mois de prison ferme. La direction de la formation des Aurès, confortée par ce verdict, a réclamé la relégation du club sudiste et le maintien du CAB parmi l'élite, car ayant terminé le précédent championnat à la 14e place. Le président du club batnéen a affirmé, en outre, que son administration est en train de préparer un troisième dossier à soumettre à la FIFA pour récuser le rachat par Sonatrach, la compagnie pétrolière algérienne, de trois clubs de Ligue 1, «une procédure à l'encontre des règlements de l'instance internationale qui interdit aux investisseurs de s'approprier plus d'un club professionnel dans un même championnat dans le but de préserver l'éthique sportive», a encore expliqué Nezzar, qui a réitéré la position de son équipe de ne pas démarrer la compétition «avant que ces affaires ne connaissent leur épilogue».
