Pour contourner les droits du travail, le PSG aurait proposé un contrat de deux ans à Laurent Blanc, avec un salaire mensuel de 35.000 euros pour sa deuxième saison. Près de trois semaines après son arrivée à la tête du PSG, Laurent Blanc suscite toujours autant d'interrogations. Est-il un choix par défaut? Combien de temps a-t-il signé? Aura-t-il les pleins pouvoirs? Tant de questions sans réponse claire de la part des dirigeants parisiens. Même la durée du contrat signé (deux ans) reste un mystère. Dans son édition du jour, Le Parisien apporte des précisions sur les modalités de l'arrivée du «Président» à la tête de Paris. On y apprend notamment que les dirigeants qataris ont rivalisé d'imagination pour contourner le droit du travail français. Dans l'incapacité de faire signer Blanc pour une saison en attendant Arsène Wenger (ou un autre grand nom) la saison prochaine, Paris a proposé un contrat de deux ans avec un salaire presque dérisoire (35.000 euros) pour la deuxième année. Ainsi, Paris se réserve le droit de se séparer de son entraîneur sans avoir à payer une somme astronomique. Dans cette histoire, Laurent Blanc n'est pas totalement lésé puisque le coach parisien remplira son compte en banque lors de sa première saison. Il touchera toujours un salaire de base de 35.000 euros mais auquel s'ajouteront quatre «compléments trimestriels» estimés à 1,1 M, échelonnés entre la fin juillet 2013 et avril 2014. «Sauf faute lourde ou licenciement dans le courant de cette première saison, Blanc est donc certain de toucher un package de 4,82 M brut», explique Le Parisien. En net, l'ancien coach de Bordeaux percevra 300.000 euros par mois lors de sa première saison. Blanc a également négocié des primes liées aux coupes et au championnat. Il gagnera ainsi 200.000 euros s'il est champion de France et 500.000 euros en cas de succès en Ligue des Champions. Pas mal pour un entraîneur considéré comme un second couteau... Si on lit entre les lignes, Laurent Blanc a finalement signé un contrat d'un an, plus une autre en option. Tout se jouera pour lui en fin de saison prochaine. Si les dirigeants qataris souhaitent le conserver, il faudra alors se réunir autour d'une table et renégocier les termes du contrat. Dans le cas contraire, ils pourront s'en séparer moyennant très certainement un chèque de 420.000 euros, l'équivalent d'une année de salaire. Paris pourra alors se pencher sur Arsène Wenger, priorité des priorités pour Nasser al-Khelaifi. Encore faut-il que l'Alsacien souhaite rejoindre le PSG. Et au regard de sa dernière sortie médiatique, ce n'est pas gagné d'avance....