La douleur d'une mère Elle était parmi les premières personnes qui ont accouru au domicile de la victime pour compatir avec la maman tout en lui présentant ses condoléances. L'énigmatique meurtre perpétré en fin de semaine dernière sur la petite Nadia (2 ans) est enfin élucidé grâce au concours de la police scientifique de la wilaya de Mostaganem. Le tueur n'est autre que B. Naïma, une voisine des parents de la victime, âgée de 34 ans au casier judiciaire noirci par plusieurs affaires de droit commun dont essentiellement l'exercice du plus vieux métier du monde, la prostitution et les vols. Cette dernière continue à faire l'objet d'enquêtes dans le but de cerner l'affaire sous tous ses angles. Elle a été arrêtée samedi soir, après un long interrogatoire subi dans les locaux de la police, où elle a reconnu son acte tout en le regrettant. Auparavant, et pour les besoins de l'enquête, plusieurs suspects, tous résidents du quartier de Tijdit et ses environs, ont été convoqués. La tueuse a accompli le meurtre dans le but de dissimuler les traces d'un autre acte perpétré par son fils âgé de 9 ans qui a violé la petite Nadia après l'avoir attirée dans sa maison. Pour ce faire, cette dernière n'a rien trouvé de mieux que de se débarrasser de la victime et mettre à l'écart son fils en l'expédiant chez son père afin d'effectuer sa sale besogne en étranglant la fillette à l'aide d'un foulard et lui asséner ensuite 33 coups de couteau au niveau du cou. Son forfait étant accompli loin des regards, elle a ensuite déposé le cadavre devant la porte de la maison familiale vers une heure tardive de la nuit. La coupable a emménagé dans le quartier depuis 3 ans. Son domicile est juxtaposé à celui de la famille de la victime. Le jour de la disparition de Nadia, la meurtrière, pour éviter tout soupçon, a pris part à la vaste opération de recherches lancée par les habitants du quartier de Tijdit. Elle a participé au rassemblement nocturne de dénonciation déclenché par les habitants de Mostaganem. Après la découverte du cadavre de la victime par la famille de cette dernière, la mise en cause, est, encore une fois, allée très loin dans sa logique jusqu'à proposer sa maison comme lieu devant abriter les funérailles. Ce n'est pas tout, elle était parmi les premières personnes qui ont accouru au domicile de la victime pour compatir avec la maman et lui présenter ses condoléances. Ne dit-on pas que les assassins reviennent toujours sur les lieux du crime.