La fumée s'échappe de la tour de contrôle de l'aéroport d'Alger La tour de contrôle au niveau de l'aéroport international d'Alger a failli être endommagée par les feux, lundi dernier. Encore un autre incident. La tour de contrôle au niveau de l'aéroport international d'Alger a failli être endommagée par les feux lundi dernier. Un incendie s'est déclenché vers 18h29 au niveau de la tour provoqué par un court-circuit dans l'un des climatiseurs avant que le feu n'atteigne un second climatiseur. Fort heureusement, les éléments de la Protection civile étaient sur place pour combattre ce début d'incendie avant qu'il ne se propage. «L'incendie a provoqué quelques dégâts matériels, mais les techniciens ont réussi à rétablir le fonctionnement de la tour de contrôle pour permettre la reprise des vols», explique notre source. L'aéroport international a connu une situation de paralysie. Le trafic aérien a été complètement bloqué pendant un bon moment. Les passagers ont passé des heures à attendre pour embarquer avant de rebrousser le chemin. La direction de l'aéroport a décidé de suspendre tous les vols en les orientant vers d'autres wilayas. Plusieurs vols ont été transférés vers les aéroports d'Oran, Constantine et Annaba. «Les vols vers l'aéroport Houari Boumediene ont été déroutés vers d'autres aéroports du pays», a indiqué un responsable de la direction générale de l'aéroport d'Alger. Cet incident remet sur le tapis la question de la sécurité des infrastructures stratégiques qui reste, faut-il le reconnaître, défaillante. L'absence d'entretien des réseaux électriques au niveau des infrastructures pose un sérieux problème. D'autant plus que ces incidents deviennent récurrents. Depuis le début de l'année en cours, plusieurs incidents ont été signalés à travers de nombreuses structures du pays. Le dernier en date, est celui de la raffinerie de Skikda. Les structures de stockage de divers matériels et matériaux destinés aux chantiers de rénovation et d'extension de capacités de la raffinerie de Skikda ont été ravagés par un incendie. Selon des sources proches, les dégâts causés approcheraient le milliard de centimes. Ce qui a fait couler beaucoup d'encre sur l'absence d'un système de sécurité efficient. Surtout que ce n'est pas le premier du genre. Certains spécialistes du domaine estiment que la succession d'incidents qui a pour théâtre la raffinerie est due à une incompétence avérée des uns et des faiblesses chez le constructeur. A cause de cet incendie, la raffinerie est toujours à l'arrêt. Les conséquences sont énormes sur le plan financier et même sur le plan productif. Le secteur de la justice n'a pas échappé au feu. Quelque mois auparavant, la cour d'Oran a été ravagée par un incendie qui s'est déclaré dans une salle dans laquelle étaient entreposés des documents de diverses natures. Grâce à l'intervention rapide des éléments de la Protection civile, l'incendie a été maîtrisé. Le bâtiment en lui-même n'a subi aucun dégât. Sur les circonstances de ce sinistre, le procureur de la République près le tribunal d'Oran a tenu à préciser dans une intervention à la Radio nationale qu'il s'agit d'un incendie qui s'est déclaré au niveau de la salle des archives réservées aux affaires civiles. Selon ce dernier, les pertes sont sans aucune incidence du fait qu'il s'agit d'anciennes affaires déjà classées dans une vingtaine de boîtes d'archives. Les causes sont, selon lui, liées à un néon qui a fondu. Un foyer s'est alors déclaré en dessous pour progresser vers le haut. L'hôtel de la Monnaie d'Alger était également le théâtre d'un incendie qui a causé des dégâts importants dont la destruction d'un important lot de billets de banque et de pièces de monnaie.