Le président Iranien a affirmé «le soutien inébranlable de l'Iran au gouvernement et au peuple syriens afin de rétablir la stabilité dans ce pays». Le nouveau président iranien Hassan Rohani a affirmé hier que rien ne pouvait affecter les relations de l'Iran avec la Syrie, pays ravagé par la guerre, en recevant à Téhéran le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi, selon l'agence officielle Sana. «Aucune force au monde ne peut ébranler les relations solides, stratégiques et historiques qui lient les deux pays amis», a-t-il dit à M.Halaqi, venu participer à la cérémonie de prestation de serment du nouveau chef de l'Etat iranien qui a pris officiellement ses fonctions la veille. Durant la rencontre, M.Halaqi lui a remis une lettre du président Bachar al-Assad qui « ́ ́insiste sur le renforcement des relations stratégiques bilatérales dans tous les domaines et la volonté commune de faire face aux complots occidentaux et américains et à leurs outils dans la région qui cherchent à affaiblir l'axe de la résistance» contre Israël. Selon Sana, M.Rohani a affirmé «le soutien inébranlable de l'Iran au gouvernement et au peuple syriens afin de rétablir la stabilité (...) et soutenir les efforts de réformes et d'une solution pacifique de la crise». «Ce qui se passe en Syrie est une tentative avortée de faire chuter l'axe de la résistance aux plans américano-sionistes dans la région via le soutien aux terroristes et aux takfiristes», a ajouté M.Rohani, toujours selon l'agence officielle syrienne. Selon le compte rendu de la rencontre publié par la présidence iranienne à Téhéran, M.Rohani a «regretté la poursuite des affrontements en Syrie» et a émis l'espoir d' ́ ́être témoin, dans un avenir proche, de l'instauration de la paix et de la sécurité ́ ́ dans ce pays. «La République islamique d'Iran condamne la présence terroriste et les ingérences étrangères en Syrie», a-t-il encore dit, selon le site de la présidence. L'Iran est un allié indéfectible de M.Assad depuis le début du conflit en Syrie déclenché en mars 2011 par une contestation qui s'est militarisée. Il prône une solution politique mais est accusé par les rebelles et les pays qui les soutiennent de fournir des armes au régime syrien, ce que Téhéran dément.