Une ceinture sécuritaire hermétique a été installée tout au long du périmètre. Les autorités militaires ont intensifié leur présence au niveau des frontières en mobilisant des unités spéciales et des forces héliportées. L'Alerte maximale au niveau du tracé frontalier avec la Tunisie demeure d'actualité. Le dispositif militaire dressé par le commandement des GGF a été inspecté dans son moindre détail et une ceinture sécuritaire hermétique a été installée tout au long du périmètre. Cette alerte qui a fait couler beaucoup d'encre incitant une certaine presse à se poser la question «pourquoi cet alarmisme?» s'explique finalement, selon des sources très bien informées, par les nouvelles donnes du terrain qui ont permis aux forces de sécurité, notamment les GGF, d'ériger une banque de renseignements faisant état que le groupe armé au niveau des monts de Chaâmbi comprend des éléments d'Al Qaîda au Maghreb islamique et des éléments d'Ansar Al Chari'a dont des dirigeants. Les renseignements indiquent que cette horde sauvage projette des attentats en Algérie comptant sur les terroristes d'origine algérienne en raison de s'introduire sur le sol national en raison de leur connaissance du terrain. C'est exactement la crainte qui a poussé les autorités militaires à intensifier leur présence au niveau des frontière en mobilisant des unités spéciales et les forces héliportées qui survolent le tracé frontalier en continu. Ces informations sont dévoilées au moment où le porte-parole du ministère des Affaires étrangères tunisien Mohamed Ali Laroui, affirme à la Télévision nationale tunisienne, qu' «un terroriste de nationalité algérienne, connu sous le pseudonyme de Yahia, activement recherché, serait le chef du groupe terroriste qui écume les monts de Chaâmbi». Sachant que des sources sécuritaires très au fait du profil des terroristes qui composent ce groupe, soulignent comme rapporté dans nos précédentes éditions que «le nombre d'Algériens activant dans cette zone n'est que de deux ou trois», le porte-parole tunisien, par imprudence ou par audace, souligne dans sa déclaration que «ce sont des terroristes algériens qui ont recruté des Tunisiens pour commettre des attentats terroristes dans les monts de Chaâmbi et assurer des financements en devises fortes de l'intérieur et de l'extérieur du pays». Ce n'est certainement pas de cette manière qu'on va réussir à impliquer l'Algérie dans une crise sécuritaire au-delà de ses frontières, estiment des stratèges avertis. Dès les premiers attentats, on avait directement accusé l'Algérie d'avoir été à l'origine. «L'accuser (Algérie) d'être un pays qui exporte le terrorisme n'est pas nouveau et même pas surprenant!» ajoutent les mêmes observateurs. Mais paradoxalement, cette déclaration qui est loin d'être innocente intervient au moment où l'Algérie s'est dite prête à renforcer sa stratégie de coopération avec la Tunisie et au lendemain de la décision prise conjointement pour la création de zones tampons dans la région du Sud. Dans la zone désertique du sud de la Tunisie, les terroristes ont également basé deux camps d'entraînements pour les nouvelles recrues qui, après un entraînement sur l'usage des armes, sont affectées vers la Syrie pour renforcer la bête immonde. Pis encore, selon le site d'informations Tunisie-secret.com, une base américaine a vu le jour à l'endroit même. Ce site souligne: «Les Américains ont construit dans le sud tunisien une base militaire encore plus grande que celle qu'ils ont en Arabie Saoudite. Ghannouchi, Marzouki et Ben Jafaâr leur offrent ainsi ce que Ben Ali leur a refusé en 2007! Tout cela dans le silence de l'opposition et le mutisme des médias.» Cette base, selon l'auteur de l'article Karim Zmerli, se trace comme objectif de «contrôler toute la région et conquérir l'Algérie. En effet, cette base militaire vise essentiellement l'Algérie» et d'ajouter: «C'est John McCain qui a persuadé Barack Hussein Obama de profiter des bonnes relations avec Ennahda pour installer lAfricom.» On précise que «la construction de cette base militaire a démarré à Remada, en décembre 2011, soit à peine trois mois après l'usurpation du pouvoir par les islamistes et qui a fait l'objet le mois de mars dernier, d'une visite de l'ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, Jake Walles». Initialement, cette base était prévue en Libye d'où les Américains pouvaient, en effet, installer un programme de contrôle! D'ailleurs, les GI'S américains sont signalés sur le territoire libyen depuis le début de l'agression de l'Otan contre ce pays demeurant dans une instabilité sécuritaire et une crise politique dont le redressement n'est pas dans un futur proche.