Les banlieusards ont raté leur départ en championnat Jamais auparavant, l'USM El Harrach n'avait connu un tel parcours aussi désastreux et encore moins occupé de sitôt la dernière place au classement. Le championnat professionnel de Ligue 1, saison 2013-2014, a débuté de manière catastrophique, et surtout totalement inattendue par les nombreux supporters du club harrachi. Le fait d'avoir entamé la nouvelle saison footballistique en concédant d'entrée trois défaites consécutives, ne pouvait en aucun cas rester sans réaction au sein du club banlieusard. Jamais auparavant, l'USM El Harrach n'avait connu un tel parcours aussi désastreux, et encore moins occupé de sitôt la dernière place au classement. Aujourd'hui, c'est en premier lieu l'entraîneur Boualem Charef qui est pris à partie par une frange de supporters, alors que dans le même temps, certains joueurs sont ouvertement accusés de ne pas mouiller assez le maillot. Certains dirigeants harrachis sont même persuadés que des joueurs, sans les citer, trichent carrément et qu'il faudra désormais sévir contre eux. Il est vrai qu'au terme du dernier match perdu par l'USMH au stade Brakni de Blida, et cela contre le nouveau promu, en l'occurrence le RC Arbaâ, l'entraîneur Charef s'en est pris violemment à ses joueurs. Visiblement, la troisième défaite subie d'affilée, mardi dernier par les coéquipiers d'Azzi, a sérieusement plongé l'USMH dans une atmosphère empreinte de suspicion, aggravée par des accusations face auxquelles, le président Mohamed Laïd souhaite maintenant ramener au plus vite le calme. C'est vrai que ce n'est pas du tout la première fois que Boualem Charef et son équipe se trouvent au centre d'une tourmente. Pour rappel, lors de la saison écoulée, on ne compte plus les nombreuses occasions qui ont failli pousser le coach harrachi à jeter l'éponge. D'ailleurs, au cours de la dernière intersaison, Boualem Charef avait très mal digéré le départ de l'attaquant Mohamed Bounedjah. Une décision prise contre son gré, et qui avait longtemps défrayé la chronique, tout au long de l'été. Les détracteurs de Charef n'attendaient, en réalité, qu'une seule chose: guetter le moindre faux pas de l'USMH, pour enfoncer le clou. Mais tant que le président Laïb continuera à renouveler toute sa confiance à l'actuelle barre technique que dirige depuis plusieurs saisons l'entraîneur Boualem Charef, la balle est plutôt aujourd'hui, plus que jamais, dans le camp des joueurs. Pourtant, l'essentiel de l'ossature de l'équipe qui avait achevé le dernier championnat, en remportant haut la main, le titre de vice-champion d'Algérie, qualificatif à la prestigieuse Champion's League, a été préservé. Il est clair que Laïb ne veut pas du tout détruire d'un seul coup tout le travail entamé jusqu'ici et qui a fini par porter ses fruits, sous la houlette de l'entraîneur Boualem Charef. Mais si le profond malaise interne, apparu au grand jour depuis l'entame du nouveau championnat, persiste, le club harrachi perdrait sérieusement de sa confiance. Aujourd'hui, les trois faux pas consécutifs enregistrés par les camarades du portier international Azzedine Doukha, ont réellement plongé les Harrachis dans la tourmente. Une fois de plus, le torchon brûle au sein de notre futur représentant en C1. Mais Laïb reste comme d'habitude le seul maître à bord pour l'instant, d'autant plus que l'on table sur un véritable sursaut d'orgueil face à l'USM Alger. Il est vrai qu'en cas de succès devant les Rouge et Noir de Soustara, tous les Harrachis vont systématiquement retrouver leur calme, et surtout leur sourire affiché souvent tout au long de la précédente saison. Le premier match derby que s'apprête à jouer le week-end prochain avec les coéquipiers de Hendou, vaut déjà son pesant d'or aux yeux des Harrachis. Mais dans l'immédiat, les éternels opposants à l'entraîneur Boualem Charef, n'en ratent pas une pour arriver à leurs fins, notamment en faisant courir le bruit que certains joueurs n'auraient pas encore perçu tout leur dû.