La championne algérienne intégrera le circuit mondial de tennis En dépit de son avenir prometteur, la jeune Ibbou, vainqueur chez les minimes en mai dernier de la «Stanley Cup» à Rome, est victime d'«injustice» de la part de la FAT, a estimé son entraîneur Zine El-Abidine Midoun. Au moment où la Fédération algérienne de tennis (FAT) envisage d'inscrire l'espoir du tennis féminin algérien, Ines Ibbou (14 ans), dans une académie américaine sous la houlette de l'entraîneur français d'origine algérienne, Tarik Benhabiles, son entraîneur actuel, Zine El-Abidine Midoun, lance une polémique au sujet de cette jeune athlète en réfutant ce projet jugé inapproprié. «Dimanche matin, nous avons envoyé le dossier de la jeune Ibbou au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) à ce sujet. Elle aura la chance d'être sous la houlette de l'entraîneur Tarik Benhabiles qui a coaché, entre autres, l'Américain Andy Roddick et le Français Richard Gasquet», a déclaré le président de la FAT, Mohamed Bouabdallah. Mais en dépit de son avenir prometteur, la jeune Ibbou, vainqueur chez les minimes en mai dernier de la «Stanley Cup» à Rome, est victime d' «injustice» de la part de la FAT, a estimé son entraîneur Zine El-Abidine Midoun. Selon lui, Ibbou «est la seule athlète de ce niveau à ne bénéficier d'aucune aide financière. Nous sommes dans une situation paradoxale à laquelle il faut mettre un terme afin de préserver l'avenir sportif d'Ines qui est très prometteur». M.Bouabdallah répond que la fédération n' «a pas les moyens nécessaires pour aider comme il se doit» cet espoir du tennis féminin algérien, ajoutant que la FAT devait apporter son soutien à tous les joueurs et joueuses de tennis prometteurs et non pas seulement à Ines Ibbou. «Notre programme d'aide entre dans les plans du MJS. En outre, Ibbou, sous la coupe de son entraîneur, participe à des tournois qui ne sont pas en concordance avec le plan d'action de la fédération. Il faut qu'elle adhère d'abord à notre programme des compétitions», a-t-il expliqué. D'autre part, l'entraîneur d'Inès, Zine El Abidine Midoun, a souligné hier que sa joueuse continuera à évoluer sous sa coupe, réfutant totalement ce projet. «M.Bouabdallah n'a aucun droit de parler en lieu et place de Mlle Ibbou afin de décider de son avenir sportif. Je suis le seul décideur, puisqu'Inès est sous contrat exclusif avec moi», a précisé M.Midoun. Le coach d'Inès Ibbou déplore vivement l'annonce d'un projet d'inscription de l'espoir du tennis féminin algérien dans une académie américaine, sous la direction de l'entraîneur français d'origine algérienne, Tarik Benhabiles. cet égard, M.Midoun exprime son grand étonnement et sa désapprobation, d'autant plus que le projet de la Fédération «enfreint la Loi du sport qui stipule que seul le représentant sportif du joueur (agent ou manager) peut proposer ou se voir proposer un contrat ou toute autre chose avec son intérêt sportif.» De son côté, la jeune athlète a fait part de son désir de poursuivre sa carrière avec son coach Zine El Abidine Midoun qui, a-t-elle dit, «m'entraîne depuis mes débuts à l'âge de six ans». «C'est grâce à mon entraîneur que j'ai réalisé mes résultats. Je suis déjà allée dans la plupart des grands pays du tennis notamment aux USA et je peux dire qu'il est un entraîneur extrêmement dévoué.» Sur le circuit Tennis Europe juniors, Ines Ibbou a remporté six titres internationaux (Copenhague 2011, Prague 2011, Lodz 2012, Magaluf 2012, Palma 2012 et Rome 2013) pour deux finales perdues (Magaluf 2011 et Paris 2012), affichant un bilan de 82 victoires et 20 défaites.