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La France et la Russie ne s'entendent pas sur la Syrie
LAURENT FABIUS ETAIT À MOSCOU POUR DEFENDRE UNE «LIGNE DURE»
Publié dans L'Expression le 18 - 09 - 2013

Laurent Fabius, à gauche avec son homologue russe Sergueï Lavrov, fait chou blanc à Moscou
Le chef de la diplomatie russe a de facto écarté la possibilité de recours à la force comme le veut la France qui tente de faire adopter d'ici la fin de la semaine une résolution «forte et contraignante» contre la Syrie.
La France et la Russie ont fait mardi à Moscou le constat de désaccords persistants sur la Syrie, tant sur la question de la responsabilité du régime dans l'attaque chimique du 21 août que sur l'adoption d'une résolution contraignante pour Damas.
Dans le même temps, la Russie, qui a joué un rôle central en lançant la semaine dernière une initiative sur le démantèlement de son arsenal d'armes chimiques, a indiqué hier soir poursuivre ses efforts diplomatiques en dépêchant à Damas un vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, qui devait rencontrer dans la soirée d'hier le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem. Plus tôt dans la journée, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait affirmé devant son homologue russe Sergueï Lavrov que le rapport publié la veille par l'ONU ne laissait «aucun doute sur la responsabilité du régime de Damas». Notons que si effectivement, le rapport des enquêteurs de l'ONU ne laisse aucun doute sur l'utilisation du gaz sarin, il n'y a nulle part en revanche dans le rapport d'indication incriminant le régime syrien. M.Fabius fait dire au rapport onusien, ce qu'il ne dit pas.
La Russie interprète différemment ce qui s'est passé le 21 août à la Ghouta, près de Damas. Ce qui fait dire au chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov «Nous avons les raisons les plus sérieuses de penser que c'était une provocation», a rétorqué Sergueï Lavrov. Quand à la résolution «forte et contraignante» que Paris a dit lundi vouloir faire adopter d'ici la fin de la semaine au Conseil de sécurité de l'ONU, M.Lavrov a de facto écarté qu'elle puisse prévoir le recours à la force. «La résolution qui devra approuver la décision de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques ne sera pas sous chapitre 7», le chapitre de la charte de l'ONU qui prévoit des sanctions et jusqu'au recours à la force, a déclaré M.Lavrov. «Nous l'avons dit clairement à Genève, et il n'y a rien de tel dans le document que nous avons adopté», a-t-il ajouté, évoquant l'accord conclu samedi avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry sur la mise en oeuvre d'un plan de démantèlement des armes chimiques syriennes. Ce n'est que dans un deuxième temps, si l'une ou l'autre des parties enfreint les engagements pris, que le Conseil de sécurité pourra envisager une action, a-t-il souligné.
S'exprimant plus tard devant des journalistes, M.Fabius a laissé la porte ouverte à une «discussion» à ce sujet. «Qu'il y ait une résolution au Conseil de sécurité, M.Lavrov n'en disconvient pas. Après, quels sont les termes de cette résolution, il faut en discuter», a-t-il dit. Le ministre russe et son homologue français, venu à Moscou pour tenter d'infléchir la position de la Russie, ont souligné avoir l'objectif commun de trouver une solution politique afin de mettre fin au bain de sang en Syrie.
Mais ils ont admis avoir des divergences persistantes. «Nous avons certaines divergences sur la façon d'atteindre» ce but, a déclaré M.Lavrov. M.Fabius a, lui, évoqué des «différences d'approche sur les méthodes». Le ministre russe s'est également entretenu hier à ce sujet avec son homologue britannique William Hague, selon un communiqué. Les désaccords avaient éclaté dès lundi sur les suites à donner à l'accord conclu samedi à Genève entre Russes et Américains sur un plan de démantèlement des armes chimiques syriennes. Moscou affirme que l'accord conclu à Genève avec le secrétaire d'Etat John Kerry, dont le texte est imprécis sur ce point, ne prévoit pas dans l'immédiat de menacer Damas. Concernant le rapport des inspecteurs de l'ONU sur l'attaque à l'arme chimique, Moscou n'avait cessé d'exprimer ses doutes quant aux accusations portées contre le régime.
M.Lavrov avait estimé samedi que le dossier syrien était pétri de «mensonges et falsifications».


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