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Karim Djoudi mise sur un baril de 71 dollars
IL N'Y AURA PAS DE RESTRICTION DES DEPENSES POUR LE BUDGET 2013
Publié dans L'Expression le 22 - 09 - 2013

Préserver l'équilibre budgétaire à moyen terme sur la base d'un prix acceptable du baril de pétrole
Le ministre des Finances se montre beaucoup moins pessimiste qu'il y a quatre mois lorsqu'il avait appelé à de la prudence en matière de conduite de la politique budgétaire tout en n'écartant pas un effondrement des prix du pétrole.
Les équilibres budgétaires n'ont pas besoin d'un recours à une restriction des dépenses, affirme le grand argentier du pays. Tout indiquait pourtant que c'est l'option contraire qui allait être retenue en matière de gestion des finances publiques. Pourquoi alors avoir changé son fusil d'épaule. «A l'état actuel de notre économie, une réduction de nos dépenses d'équipement impacterait immédiatement et de manière négative la croissance, particulièrement dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, détruirait l'emploi et réduirait le pouvoir d'achat des citoyens», a estimé Karim Djoudi dans un entretien accordé à l'APS tout en soulignant qu'un baril de pétrole à 71 dollars serait suffisant pour assurer l'équilibre du budget 2013. Sur quels arguments repose ce constat qui, il faut l'avouer, était loin d'être imaginé il y a quelques mois à peine? «Le prix d'équilibre du baril de pétrole a évolué de 67,3 USD en 2008 à 99 dollars US en 2012. Pour 2013, le déficit en prévision de clôture enregistre un repli substantiel pour s'établir à 1 138 milliards de dinars pour un prix d'équilibre situé à 71 dollars US le baril». argumente-t-il tout en ne perdant pas de vue que «l'enjeu consiste à préserver l'équilibre budgétaire à moyen terme sur la base d'un prix acceptable du baril de pétrole permettant à la fois de sauvegarder les intérêts des générations futures tout en stimulant la croissance économique». Un objectif qui risque pourtant d'être compromis. Cette projection intervient en effet dans une conjoncture économique incertaine: des recettes pétrolières ont sensiblement diminué, les gisements sont en déclin alors qu'une éventuelle baisse des prix du pétrole n'est pas à écarter avec l'éloignement du spectre d'une intervention militaire occidentale en Syrie et un retour à la normale des exportations pétrolières libyennes. Les déclarations apaisées du président de la République islamique d'Iran, Hassan Rohani, qui prône le dialogue entre les grandes puissances et son pays ainsi que la crise financière européenne qui n'a pas encore dit son dernier mot doivent logiquement agir dans le sens d'une baisse des cours de l'or noir. Tous ces indicateurs combinés peuvent pousser à une chute spectaculaire des prix du pétrole comme ce fût le cas en 2008 où après avoir dépassé les 147 dollars au mois de juillet, le baril de pétrole s'était retrouvé à moins de 33 dollars au mois de décembre de la même année.
La crise immobilière américaine s'était transformée en crise financière internationale qui avait sérieusement impacté le marché pétrolier.
Un coup de semonce qui peut se répéter. La leçon semblait avoir été retenue. Le ministre des Finances avait il y a seulement un peu plus de quatre mois mis en garde contre les effets pervers que peut avoir la crise économique mondiale sur l'économie nationale dépendante de ses exportations d'hydrocarbures qui lui assurent plus de 96% de ses recettes en devises.
La crise économique mondiale a provoqué «une baisse de la demande sur le pétrole, une forte constitution de stocks, principalement américains, et une offre additionnelle émanant d'autres sources d'énergie, telles que le gaz de schiste» avait souligné le 9 mai, Karim Djoudi en marge d'une séance de questions orales à l'Assemblée nationale. qui a mis en exergue les répercussions de cette conjoncture sur les prix du baril de pétrole. «Ces effets doivent se traduire par une prudence en matière de conduite de la politique budgétaire», avait-il recommandé. Karim Djoudi a-t-il opéré un virage à 180 degrés? Tente-t-il un coup de poker? Cela lui ressemble si l'on se réfère à la baisse des prix du brut réduisant les recettes d'hydrocarbures de l'Algérie de plus de 3 milliards de dollars rien que pour le 1er trimestre 2013. 17,53 mds de dollars contre 20,37 mds de dollars durant la même période de 2012, soit une contraction de 13,9%.
«En référence au 1er trimestre 2009 (début de la crise financière internationale), cela peut s'interpréter comme un choc pour la balance des paiements extérieurs en 2013», avait déclaré le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohammed Laksaci, lors d'une conférence de presse qu'il avait tenue le 10 juin 2013 à l'occasion de la présentation du rapport trimestriel sur la situation financière de l'Algérie. Karim Djoudi prend un pari à hauts risques...


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