Il semble satisfait du travail de son nouveau coach Mustapha Heddane. A 5 étapes du baisser de rideau de la compétition de la division 2, le Mouloudia de Béjaïa a réussi deux belles opérations en s'imposant lors des deux dernières rencontres jouées à domicile face au RCB Oued R'hiou et à l'IRB Sidi Aïssa. En effet, trois clubs se disputent la 5e et la 6e places au classement général, à savoir Réghaïa, Boufarik et le MOBéjaïa. Ce dernier, qui a le vent en poupe lors de la phase retour, semble déterminé à se battre jusqu'au bout comme le confirme son président. «L'équipe est partie désormais pour jouer la 5e place et elle devra faire en sorte de parer à toute éventuelle mauvaise surprise». Concernant le travail du coach Mustapha Heddane, il déclare : «Je suis satisfait de ce que fait Heddane jusqu'à présent. Je pense que c'est l'entraîneur qu'il nous fallait. L'équipe a connu un passage à vide suite au départ d'Azeroual et elle avait fait un match plein à Réghaïa. Malheureusement, l'arbitre en avait décidé autrement. Dès son arrivée Heddane a su redresser la barre. Le résultat est là puisqu' il a aligné deux victoires. Certes, elles ont eu lieu à domicile mais elles sont bonnes pour le moral». C'est pourquoi Zahir Benaï reste optimiste quant à l'issue de ce championnat tout en montrant sa méfiance sur les calculs de fin d'exercice. «Sans le travail de coulisses et autres magouilles, je pense que le MOB ira logiquement en super D 2 ». Maintenant il y a ces informations qui font état d'une super D 2 à 16 clubs, ce qui risque de corser la tâche du MOB. Zahir Benaï ne veut pas trop y croire mais il tient à mettre en garde les responsables du football. «Que chacun assume ses responsabilités. Le temps du bricolage est révolu. Nous ne céderons à aucun chantage. Que la FAF respecte ses engagements de début de saison car c'est un coup de poignard dans le dos de plusieurs clubs qu'elle est en train de commettre.» Enfin, il y a lieu de signaler qu'en dépit de toutes les énergies rassemblées et la volonté affichée de toute la famille mobiste, la crise financière persiste d'après le premier responsable du club.