Aux dernières nouvelles, un sit-in des supporters harrachis est prévu demain au stade du 1er-Novembre pour réclamer le départ du président. L'équipe banlieusarde a attendu la sixième journée, samedi dernier et la réception du MC Oran pour remporter son premier succès de la saison, mais cela n'a pas empêché des supporters, d'anciens joueurs et des membres du CSA de réclamer le départ du président Mohamed Laïb. Cette «opposition» reproche au président sa mauvaise gestion et la non ouverture du capital de la SSPA. Il est vrai que les mauvais résultats de l'équipe en ce début de saison avec pas moins de quatre défaites favorisent de telles réactions. Mieux encore, le coach Boualem Charef a décidé de quitter la barre technique après la 3e défaite. Et ce n'est qu'après le nul contre El Eulma, que la direction du club l'a sollicité pour reprendre du service. Les supporters veulent bien garder le staff technique avec à sa tête le coach principal Boualem Charef qui fait du bon travail depuis six ans avec son groupe. Seulement, c'est le président Laïb qui est visé. Ainsi et aux dernières nouvelles, un sit-in des supporters de l'équipe est prévu jeudi prochain au stade Mohammadia pour réclamer le départ du président. C'est à l'issue d'une réunion récente du comité des supporters, d'anciens joueurs et des membres du CSA, qu'il a été décidé l'organisation de cette manifestation. Et cette situation où les joueurs réclament leurs arriérés alors que Laïb n'a pu trouver un sponsor pour l'équipe lui qui avait promis Air Algérie et d'autre gros sponsors sans voir du concret. D'autre part, on dénonce aussi sa politique de marchandisage les joueurs en négligeant les produits de l'école harrachie. Cette situation rappelle étrangement celle de l'année dernière. En effet, au mois d'avril de l'année dernière, le président du conseil d'administration de l'USMH, Mohamed Laïb, avait tenu une réunion avec la présence de tous les membres actionnaires de la SPA/USMH pour débattre de la crise financière actuelle du club ayant provoqué le boycott des joueurs qui réclamaient leurs arriérés de salaires et les primes de matchs impayées et la question relative à l'augmentation du capital social et son ouverture à d'éventuels prétendants au sein de la société USMH. Convaincus de la gravité de la situation, trois dirigeants, à savoir Boulabe, Cherfaoui et Zoubiri avaient décidé de mettre la main à la poche pour permettre au président de payer les joueurs. Et puis, à travers les décisions prises à l'issue de cette réunion, un des membres actionnaires avait déclaré que: «nous avons abordé plusieurs questions, dont celle relative à l'ouverture du capital pour les prétendants à l'achat des actions. A l'ère du professionnalisme qui débute en Algérie, il est clair que nos moyens financiers très limités ne nous permettent pas de répondre aux exigences d'un vrai club professionnel et donc l'apport financier d'un éventuel investisseur ne peut être que bénéfique pour le club. Cependant, les choses doivent être claires. Si l'on accepte d'ouvrir le capital social, cela ne veut pas dire que l'USMH est à vendre, car la valeur de ce club est inestimable. Ce que les prétendants doivent savoir, c'est qu'en cas d'ouverture du capital, les personnes intéressées par l'achat des actions ne peuvent en acquérir plus de 50% vu que les 50% restant seront la propriété de l'USMH.». A la question relative à l'augmentation du capital social, notre interlocuteur nous a déclaré: «Concernant l'augmentation du capital social, c'est une question que nous avons déjà tranchée lors de la dernière réunion des actionnaires. En fait, il y a eu accord avec tous les actionnaires pour doubler la valeur de l'action...». Certains observateurs estiment qu'aujourd'hui et avec cette première victoire de l'équipe samedi dernier, le moment est vraiment mal choisi pour une telle initiative d'autant que tous les joueurs et staff technique sont unanimes à déclarer que «la crise est derrière nous»....