Cherfaoui devient actionnaire majoritaire Quand aux nouveaux éléments qui viendront renforcer les rangs de l'USMH la saison prochaine, leurs noms sont dans la tête de Charef. Aucun dirigeant, pas même le président, n'est au courant de la liste. Le coach harrachi, qui devait rencontrer le président Laïb dans les toutes prochaines heures, fera part au premier responsable du club de ses intentions concernant le recrutement et la liste des libérés. 80 % de l'effectif de la saison passée maintenus Boualem Charef vient de remettre à la direction une liste de 20 joueurs qui feront partie de l'effectif de la saison 2012-2013. C'est dire que 80 % d'entre eux seront retenus. Si cette information se vérifie, cela voudrait dire que Charef a préféré reconduire presque la totalité de l'effectif de l'année dernière. Autrement dit, l'entraîneur harrachi a pris cette décision de faire confiance au même groupe de la saison passée, tout en évitant un recrutement anarchique. Cela veut dire qu'il ne veut pas casser le travail entamé depuis des mois. Pour Charef, il est absolument négatif de reprendre à zéro avec des éléments inconnus, et avec lesquels il lui faudra plusieurs mois de travail pour former un bon groupe. En d'autres termes, l'entraîneur harrachi privilégie la continuité dans le travail, seul moyen d'avancer rapidement et d'atteindre ses objectifs. Les managers de joueurs se bousculent devant le bureau de Laïb Bien que Charef ait déjà en tête les noms des joueurs qu'il compte ramener pour renforcer son équipe la saison prochaine, il n'en demeure pas moins que les agents de joueurs continuent d'affluer à la maison USMH pour proposer leurs joueurs. Il est vrai que l'entraîneur harrachi pourrait réserver deux places pour d'éventuelles recrues qui répondront au profil souhaité. En fait, Charef pense surtout à un bon défenseur central et à un milieu défensif. Cela dit, Laïb ne tient pas beaucoup aux propositions de certains managers, car l'effectif de l'USMH pour la saison 2013- 2014 est déjà presque au complet. -------------------- Cherfaoui devient actionnaire majoritaire Le président du conseil d'administration de l'USMH, Mohamed Laïb, a tenu une réunion avec la présence de tous les membres actionnaires de la SPA/USMH pour débattre de la situation actuelle du club. Les débats ont tourné principalement sur l'avenir du club et la question relative à l'augmentation du capital social et son ouverture à d'éventuels prétendants au sein de la société USMH. Laïb leur a fait part de la situation financière du club tout en insistant sur le fait qu'une augmentation du capital est plus qu'impérative. Bien que convaincus sur la nécessité de le faire, la plupart des actionnaires n'ont pas daigné rajouter de l'argent pour relever le niveau capital. Chacun d'entre eux a évoqué des raisons personnelles pour justifier sa position. Seuls deux d'entre eux, à savoir Cherfaoui et les deux Boulabe ont décidé de mettre la main à la poche pour acheter d'autres actions. Notre source nous a révélé que Cherfaoui a décidé d'injecter deux milliards dans les comptes du club. Reste à savoir si ce dernier en tant qu'actionnaire majoritaire de la SPA, deviendra le président du conseil d'administration ou alors devrait-il rester en retrait et laissez Laïb continuer à gérer le club. On n'en sait rien pour le moment. Mais il faut aussi tenir compte du fait que l'USMH devrait très probablement faire partie des clubs qui seront pris en charge par des sociétés nationales. Par ailleurs, on a appris que les deux frères Kheïreness Mohamed et Aïssa, respectivement président et vice-président de la société Boulabe, ont décidé d'injecter chacun 200 millions supplémentaires. Cherfaoui devrait rencontrer hier Charef Selon une source proche de la direction du club, on apprend que c'est Cherfaoui, le nouvel homme fort de USMH, doit rencontrer le coach Boualem Charef pour négocier avec lui un nouveau contrat. Les deux hommes avaient rendez-vous hier après-midi. Ce qu'il faut savoir sur le capital social Le capital social de la société peut être augmenté ou diminué en fonction des besoins de la société ou de ses résultats. Il peut être envisagé de réduire le capital de la SPA lors de la sortie d'un associé. Dans cette hypothèse, la société va se porter acquéreuse des parts sociales de l'associé et les annuler, ce qui aura pour effet de réduire le montant de son capital social. En revanche, lorsque la société a des besoins de financement, ou lorsqu'il faut augmenter le montant des capitaux propres, il est procédé à une augmentation de capital. Cette augmentation de capital est réservée aux associés déjà présents dans la société et peut être réalisée par de nouveaux apports à la société, ou bien par l'incorporation des réserves au capital social. L'augmentation de capital est réalisée selon deux modes : soit les associés décident d'augmenter la valeur nominale des parts sociales, soit ils décident de créer de nouvelles parts sociales. L'ouverture du capital : une obligation «L'ouverture du capital ou la relégation». C'est l'avertissement lancé, le 21 février 2013 dernier, par le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, en direction des clubs professionnels, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale. C'est, en fait, ce que prévoient les nouveaux textes du professionnalisme qui seront bientôt mis en application. «Des textes réglementaires sur le professionnalisme entreront bientôt en vigueur, en vertu desquels tout club qui refuserait d'ouvrir son capital social aux investisseurs risque la rétrogradation», avait déclaré le premier responsable de la FAF, avant de poursuivre : «Si d'éventuels investisseurs apportent les preuves d'un quelconque obstacle dressé par les dirigeants des clubs concernés, ces derniers écoperont de sanctions allant jusqu'à leur rétrogradation en division inférieure.» Il est utile de rappeler que depuis le passage du football algérien au professionnalisme, l'été 2010, la quasi-totalité des clubs, reconvertis en sociétés sportives par actions, ont refusé d'ouvrir les capitaux sociaux de leurs sociétés respectives et ce, dans l'unique but de préserver leurs postes. «Je connais beaucoup de formations dont le capital social ne dépasse pas un million de dinars, mais malgré cela, ils refusent toujours d'ouvrir les portes de leurs clubs aux éventuels investisseurs. Avec cette manière d'agir, ils sont en train de porter préjudice à leurs équipes», avait déclaré Raouraoua. Toutefois, le patron de la FAF s'est dit «optimiste» quant à une issue heureuse du projet du professionnalisme en Algérie. «Je suis persuadé que les choses vont évoluer dans le bon sens dans un avenir proche», avait-t-il assuré Mana : «On ne doit pas bloquer l'ouverture du capital social de la société » Pour Abdelkader Mana, porte-parole officiel de l'USMH, l'augmentation du capital social est une nécessité pour ne pas dire une obligation : «A mon avis, on doit augmenter le capital du club. Evidemment, la priorité sera donnée aux actuels actionnaires s'il y en a un parmi eux qui peut investir par l'achat d'une partie du capital social, dont le montant sera impérativement multiplié par vingt. Je veux dire par là qu'on doit augmenter le montant de 12 à 25 milliard de centimes. C'est la meilleure solution pour nous d'éviter les problèmes financiers. On ne doit plus attendre l'argent des subventions pour payer les joueurs. Un club professionnel, certes, fonctionne avec l'argent des sponsors, mais il doit aussi avoir des ressources financières pour vivre.» Et d'ajouter : «L'ouverture de la vente des actions sera bénéfique pour le club, afin qu'on puisse bénéficier d'un grand apport financier. L'USMH est un club populaire. On draine un grand nombre de supporters sur tout le territoire national, pas uniquement à El Harrach.» Et de conclure : «Quand on n'a pas un gros budget pour le fonctionnement, on ne doit pas bloquer ceux qui désirent acheter des actions et investir dans la SPA/USMH. Au contraire, on doit leur faciliter la tâche et les orienter vers des notaires qui travaillent avec le club.» ----------------- Azzi : «Je préfère rester à El Harrach» Depuis votre arrivée à El Harrach vous ne cessez de progresser et malgré votre âge (21ans), vous vous êtes imposé comme un élément indiscutable au sein de votre équipe. En effet, mais cela n'est que le fruit de mon travail et de mon sérieux. Certes, je possède les qualités mais grâce à la confiance du staff technique, cela m'encourage à travailler encore plus pour atteindre mes objectifs. Comment passez-vous vos vacances ? Après une saison pénible, ce repos est mérité. Mais, en fait, il faut savoir que je ne suis pas vraiment en vacances, car on a toujours des affaires à régler. On profite de cet arrêt du championnat pour faire toutes les courses nécessaires avant la reprise. Durant cette période, tous les joueurs reçoivent des offres. Vous ne devez pas faire exception. Effectivement, j'ai reçu des contacts de clubs de Ligue 1 et du pays du Golfe. Mais je n'ai pas donné suite ces contacts pour la simple raison que je veux rester à El Harrach pour participer à la Champion's League. Donc, vous préférez rester... Oui, c'est ce que j'ai dit aux dirigeants de l'USMH, car c'est avec ce club qui m'a donné l'occasion de montrer mes capacités. Si j'ai décidé de rester, c'est aussi et surtout en guise de gratitude, et puis je me sens à l'aise El Harrach. Il y a une année seulement, vous jouez à Mekhadma et vous étiez un joueur inconnu. Aujourd'hui, Azzi est un nom connu dans le milieu sportif. Qu'est-ce que cela vous fait ? C'est un honneur pour moi de faire partie d'un club considéré parmi les meilleurs et qui vient de marquer l'histoire en arrachant une qualification à la Ligue des champions africaine. Etre un joueur d'un aussi prestigieux club, je ne peux qu'en ressentir que de la fierté, en plus, d'être vice-champion. L'USMH a toujours été une école qui a donné beaucoup au football algérien. ---------------