Enfin, L'Algérie pourrait ouvrir le capital des entreprises publiques via des introductions en Bourse, en donnant le O.K. pour l'introduction en Bourse de dix entreprises publiques. C'est à présent plié. Mobilis, la Caar, Cosider Carrières, CPA et d'autres, feront leur entrée en Bourse avant l'été. Les entreprises concernées n'ont pas encore dévoilé les détails pratiques (fourchette de prix de l'action, date du début de la souscription, valorisation, etc.). Désormais, la Bourse sera la nouvelle destination des entreprises publiques. Le Conseil des participations de l'Etat (CPE) a enfin donné son O.K. pour l'intégration des entreprises publiques à la Bourse, cette nouvelle a été lancée lors de sa réunion, la dernière semaine du mois précédent. «Le Conseil des participations de l'Etat (CPE) a enfin donné son accord pour l'introduction en Bourse des grandes entreprises publiques», a souligné un haut responsable du domaine en précisant que Mobilis, la Caar et Cosider sont parmi les entreprises publiques introduites en Bourse. «Les entreprises concernées n'ont pas encore dévoilé les détails pratiques «(fourchette de prix de l'action, date du début de la souscription, valorisation, etc..)», ajoute la même source. «Le concept de cette introduction est de demander aux entreprises publiques d'entamer des démarches afin de financer une partie de leur plan d'investissement par l'appel au marché financier», révèle le même responsable en évoquant, notamment l'implication des entreprises publiques à leur développement. Par ailleurs et dans le même contexte, la même source explique que «l'objectif du gouvernement est d'arrêter à 40 le nombre d'entreprises publiques cotées à la Bourse à la fin de l'année 2015». Actuellement, deux entreprises publiques, Saidal, El Aurassi, et deux autres privées Alliance Assurances et NC Rouiba sont cotées à la Bourse d'Alger. En outre et dans l'avenir, les entreprises retenues devraient entamer les procédures légales pour l'opération de préparation de leurs dossiers d'introduction en Bourse. Un observateur averti révèle que «les entreprises concernées par cette opération devront fixer le taux du capital à introduire en Bourse, choisir un accompagnateur, présenter la notice d'information à la Cosob qui doit donner son visa, constituer un syndicat des banques et lancer la vente des actions». Le O.K. a été donné aux grandes entreprises qui sont parmi les plus productives du pays et leaders dans leurs secteurs respectifs. «Le gouvernement compte aussi introduire en Bourse une deuxième vague d'entreprises publiques dont Air Algérie, la Caat, Naftal, BNA ou BDL», explique le même observateur qui étale aussi que ces entreprises pourraient être proposés à des investisseurs privés lors d'opérations de placements boursiers.