Les élèves du nouveau lycée d'Aït Aïssa Mimoun, commune située à 15 km au Nord-est du chef-lieu de la wilaya sont entrés depuis hier dans un mouvement de grève pour protester contre l'insécurité qui règne au sein de leur établissement, depuis la rentrée. Selon des personnes rencontrées devant l'établissement hier matin, les élèves ont fermé l'entrée principale de celui-ci avant de quitter les lieux. Selon certains lycéens, les élèves constatent la présence de plus en plus forte de personnes étrangères à l'établissement. Une grande insécurité règne dans la cour et certains voient même des personnes roder autour des classes. Ce mouvement de colère est ainsi initié afin d'alerter la direction de l'éducation sur ce phénomène qui risque de porter atteinte à l'intégrité des élèves et surtout à l'image de cet établissement du secondaire ouvert juste cette année. En effet, les élèves, estiment les parents contactés, ont raison de s'inquiéter des conditions de sécurité prévalant dans leur établissement. Leur cursus scolaire en dépend grandement. Déjà par le passé, d'autres établissements ont eu à pâtir de ce phénomène gravissime qui entache l'école algérienne en général. A Boudjima, commune située à une trentaine de kilomètres au Nord du chef-lieu de wilaya, les élèves avaient dû abandonner l'établissement durant plusieurs jours à cause d'une bagarre générale déclenchée par deux bandes de malfaiteurs. Il aura fallu plusieurs jours pour ramener les élèves à retrouver les bancs du lycée à cause du choc qu'ils avaient contracté.