L'athlétisme algérien a toujours été au-devant de la scène Les médailles de l'athlétisme algérien aux JO ont été obtenues toutes sur la distance du 1 500 m. Avec 15 médailles (5 or, 2 argent et 8 bronze), l'athlétisme, la boxe et le judo sont les trois disciplines ayant offert à l'Algérie indépendante toutes ses distinctions au cours des 12 Jeux olympiques (JO) auxquels elle a pris part depuis 1964 à Tokyo. L'athlétisme algérien est la discipline avec le plus riche palmarès lors des différents JO avec ses sept médailles (4 or, 1 argent et 2 bronze), faisant de lui la locomotive du sport national. Les JO-2000 de Sydney ont été de loin les plus fructueux en termes de moisson, avec cinq médaillés algériens, dont le vermeil de Benida-Nouria Merah dans l'épreuve du 1 500 m et l'argent de Saïdi-Sief Ali sur 5000 m. Fait marquant, les quatre médailles d'or de l'athlétisme algérien aux JO ont été obtenues toutes sur la distance du 1500 m: d'abord Hassiba Boulmerka en 1992 à Barcelone, puis Noureddine Morceli en 1996 à Atlanta, Benida-Nouria Merah à Sydney et enfin Taoufik Makhloufi en 2012 à Londres. Boulmerka, aujourd'hui âgée de 45 ans, a eu l'insigne honneur de remporter le premier titre olympique de l'Algérie et ce, en pleine tragédie nationale, montrant ainsi la voie à ses compatriotes pour d'autres consécrations. De son côté, la boxe algérienne peut être fière d'avoir offert au pays ses deux premières médailles olympiques grâce aux pugilistes Moussa Mustapha (81 kg) et Zaoui Mohamed (75 kg), médaillés de bronze aux Jeux olympiques-1984 à Los Angeles. Le noble art algérien compte à son actif six médailles, dont une en or, oeuvre du regretté Hocine Soltani (57-60 kg) lors des JO-1996 et qui venait ainsi d'améliorer ses résultats obtenus quatre années plus tôt à Barcelone lorsqu'il avait remporté le bronze dans la même catégorie. Avec ces vermeil et bronze, feu Soltani peut se targuer d'être le sportif algérien le plus médaillé aux JO. Les autres boxeurs médaillés sont Mohamed Bahari (71-75 kg), vainqueur du bronze à Atlanta et Mohamed Allalou (60-63,5 kg) qui a remporté le même métal à Sydney. Quant au judo, 3e sur le podium, il n'a goûté aux médailles qu'en 2008 à l'occasion de l'édition de Pékin qui a vu l'actuel sélectionneur national, Amar Benikhlef (-90 kg), remporter l'argent et Soraya Haddad, qui vient d'annoncer sa retraite sportive, décrocher le bronze dans la catégorie des -52 kg. En attendant le vermeil.