Silence curieux de la direction d'ArcelorMittal qui, selon les travailleurs, est en grande partie responsable de ces rebondissements Usant de la couverture de l'Union locale de l'Ugta, H'marnia et Menadi soufflent sur le brasier d'El Hadjar et Kechichi met en garde contre un dérapage incontournable. 5400 employés du complexe sidérurgique ont refusé de participer à l'élection du renouvellement des sections syndicales du complexe, une opération engagée par l'union locale de Sidi Amar à l'effet de l'élection du bureau syndical. Cette dernière rappelons-le, avait fait l'objet d'une falsification lors de la première élection. D'où une action avait été engagée devant le tribunal d'El Hadjar par le bureau syndical. Alors que la justice ne s'est pas encore prononcée sur cette affaire, l'union locale de l'Ugta de Sidi Amar, a tenté avant-hier lundi, de rassembler l'ensemble des employés du complexe sidérurgique pour procéder à la même opération légalement. Une légalité, qui selon les travailleurs n'est reconnue qu'à Daoud Kechichi, élu à la majorité SG du bureau syndical. Ainsi et selon un communiqué émanant du syndicat libre d'ArcelorMittal, la situation prévalant au sein du complexe, préconise une vraie crise, et que si les acteurs concernés n'interviennent pas, un dérapage serait inévitable, aux risques démesurés. A l'origine de ce constat selon les propos du communiqué, le silence de la direction générale d'ArcelorMittal, les agissements de Tayeb Hmarnia, Menadi Aïssa, les deux éléments instigateurs de cette crise qui n'en finit pas. Au moment où le complexe commence à reprendre ses activités à l'effet d'amorcer le processus d'investissement, une commission a été envoyée par le SG de l'Union locale de l'Ugta, dans une tentative de rassembler les travailleurs, ce qui a provoqué des échauffourées au sein de l'usine. Aucune participation de ces derniers n'a été enregistrée, ce qui a contraint la direction d'ArcelorMittal, à enregistré la situation par voie d'huissier de justice. En effet refusant toute ingérence de l'Union locale de l'Ugta de Sidi Amar, les travailleurs ont menacé de riposter aux agissements, voire la provocation de Tayeb H'marnia et de l'ex-député Aïssa Menadi. «Ils veulent à tout prix déstabiliser le complexe, ils ont des intérêts en jeu, surtout que l'Etat a débloqué une enveloppe de 1 milliard de dollars, montant d'une première tranche de l'investissement», nous ont déclaré les travailleurs du complexe. Ils ont menacé aussi de recourir à la violence si les locaux de l'Union de Sidi Amar persistent à vouloir pousser la situation vers l'impasse. Face à cette situation, notamment avec le silence curieux de la direction d'ArcelorMittal, qui, selon les travailleurs, est en grande partie responsable de ces rebondissements, de par son autorisation d'accès à la commission envoyée par H'marnia. Une situation qui a créé une forte ébullition au sein des travailleurs, qui ont des prises de bec avec les émissaires de l'Union locale. Au moment où nous mettons sous presse, un communiqué dont des copies ont été envoyées respectivement au président de la République, les ministres de l'Industrie et de la Justice, le directeur général de Sider, le procureur général, près le tribunal de Annaba, le commandant de la Gendarmerie nationale et le chef de sûreté de la même wilaya. Le document dont nous détenons une copie, le bureau syndical libre du complexe sidérurgique décline toute responsabilité quant à la situation pouvant être engendrée sous le poids de ces nouveaux rebondissements. Pour l'heure, les dirigeants de l'Union locale de l'Ugta, mènent une course contre le temps, puisque le renouvellement de la confiance du SG de l'Union de wilaya Tayeb H'marnia, n'est plus sûr, puisque le processus de renouvellement est prévu pour le mois prochain; ce qui compromettrait des intérêts trop importants que la stabilité de l'entité. C'est pourquoi, usant de la couverture de l'Union locale de l'Ugta, Menadi et H'marnia soufflent sur le brasier d'El Hadjar et Kechichi met en garde contre un dérapage incontournable.