Le sélectionneur national est plus que jamais optimiste Revenant sur le match aller perdu par les Verts (3-2), le sélectionneur des Verts reconnaît que la défaite lui est restée en travers de la gorge. «Les joueurs sont prêts à travers la sérénité et la volonté qu'ils affichent lors du stage et nous ferons tout, je dis bien tout, pour nous qualifier au pays du football», a déclaré hier, le sélectionneur de l'Equipe nationale algérienne lors d'une conférence de presse qu'il a animée au centre de presse du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf d'Alger. En prenant la parole, le coach Vahid avait d'abord salué comme il se doit la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, aux joueurs en le remerciant tout en indiquant que cette «visite du Premier ministre nous a fait beaucoup de bien. Il nous a transmis le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. C'est vraiment réconfortant!». Et au coach des Verts de noter qu' «il m'a demandé de gagner 3-0 et non 1-0.» Et le sélectionneur Halilhodzic avoue qu'en réalité «je n'ai jamais été aussi motivé que cette fois-ci» avant de rappeler qu' «au mois de juillet 2011, si quelqu'un m'avait dit que nous serons près de cette qualification, je ne l'aurai pas cru. Pour la simple raison qu'il y a eu beaucoup de changements par rapport à l'équipe de Saâdane». En effet, à part Bougherra et Yebda, les autres joueurs n'ont pas été à la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Et le sélectionneur des Verts le précise si bien en remarquant que «la plupart de ses joueurs n'ont rien gagné dans leur carrière et c'est ce qui explique leur motivation et leur grande volonté pour se qualifier à un Mondial. C'est une des rencontres les plus importantes dans ma vie de coach. Nous allons nous donner vraiment à fond pour assurer le plus important». Revenant sur le match aller perdu par les Verts (3-2), le sélectionneur des Verts reconnaît que la défaite lui est restée en travers de la gorge: «Je n'ai pas dormi durant une semaine. Et je me suis même demandé pourquoi tout ce travail de longue haleine pour arriver à le voir ainsi devant un tel arbitrage scandaleux.» Et à Vahid de donner deux exemples: «Avez-vous regardé la première minute du jeu lorsqu'un joueur burkinabé avait frappé Yebda alors que l'arbitre était à 5 mètres de l'action? Ce joueur méritait bien un carton rouge, mais l'arbitre n'a pas bronché. Ensuite, poursuit le coach des Verts, sur le penalty de Feghouli, l'arbitre était à 5 mètres de l'action et il n'a sifflé ni le penalty ni donné le carton rouge comme il se doit au joueur burkinabé.». Et puis il regrette: «Je ne vous cache pas que j'avais préparé le match aller face au Burkina Faso pour gagner. Je n'ai même pas misé sur le nul. Pour preuve, on aurait pu inscrire cinq ou six buts si on avait profité de toutes les occasions présentées devant nous.». Vahid conclut à propos d'arbitrage qu'il «est dans ce cas très difficile de gagner avec un tel arbitrage. Vous savez, le quatrième arbitre a essayé toutes les méthodes pour déstabiliser et menacer mes joueurs...». A une question relative au manque de temps de jeu de certains joueurs et son «Onze» de départ, le sélectionneur de l'EN répond: «J'ai depuis le match aller contre le Burkina Faso, en tête le Onze rentrant personne ne peut influer ces choix. D'ailleurs, je remarque que sur le plan physique les joueurs sont meilleurs qu'au match aller au vu de ce que j'ai vu lors du stage. De plus, les joueurs sont bien motivés et décidés à arracher leur place et là, je dois discuter avec les joueurs et je leur pose un certains nombre de questions et c'est après que je prendrais la dernière décision pour le choix du Onze rentrant». De là, à passer à la manière dont il veut aborder ce match décisif pour la qualification du Mondial 2014, le coach Vahid Halilhodzic annonce que «j'ai trois plans: A, B et C. Le dernier plan sera celui qui sera appliqué en cas de véritable catastrophe. Et j'ai beaucoup travaillé sur les assises défensives de notre groupe. Ce match retour est très important et nous devons donc faire de notre possible pour gagner et arracher la qualification». D'autre part, le sélectionneur des Verts a bien reconnu «l'accueil très chaleureux des Burkinabés chez eux. Et je pense surtout à ce public qui n'a pas sifflé notre hymne national. C'est pour ça que j'aimerais que notre public de Blida rende la pareille en ne sifflant pas l'hymne des Burkinabés, mais j'attends, par contre, un très grand soutien pour les joueurs afin que nous puissions qualifier notre sélection au Mondial au pays du football», conclut le sélectionneur de l'Equipe nationale algérienne, le Bosnien Vahid Halilhodzic.