Le prix Scopus Awards récompensant les meilleurs chercheurs a été attribué, cette année, à 12 universitaires pour leurs travaux et publications dans le domaine scientifique. En initiant un prix annuel destiné à récompenser les chercheurs pour leurs oeuvres, la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique, en partenariat avec la société néerlandaise Elsevier, semble avoir trouvé la bonne formule pour booster la recherche scientifique et encourager les chercheurs les plus méritants. Pour cette troisième édition, 12 professeurs, tous de nationalité algérienne, ont été récompensés pour leurs travaux et publications dans des domaines aussi variés que la chimie, la physique, l'engineering, les mathématiques et l'astronomie. Il s'agit de Mohamed Belbachir, Noureddine Benali Chérif, Fadhéla Benayache, Madjid Berkouk, Idir Bitan, Habiba Drias, Ahmed Kettab, Rabah Khenata, Abdeslam Hassan Meniai, Abdelghani Ouahab, Rachid Djamel et Mouloud Tribèche. Selon le directeur général de la Rsdt, du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M.Hafidh Ouarag, «ces chercheurs ont réalisés de grandes performances dans les domaines de la chimie, la physique, l'engineering, les mathématiques et l'astronomie.» C'est la société batave Elsevier qui est chargée de répertorier les chercheurs qui se sont le plus illustrés au cours de l'année, grâce à l'ensemble de leurs travaux ou publications dans 12 disciplines différentes. Les 12 lauréats de l'année 2013 ont été récompensés pour leurs nombreuses publications dans le domaine de la recherche scientifique. Le prix Scopus Awards se veut un cadre et un moyen pour stimuler les chercheurs et les inciter à produire plus. En l'instaurant, la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique veut booster la recherche et créer les conditions favorables pour aider les universitaires et les chercheurs qui s'investissent dans ce domaine. L'Algérie compte près d'une centaine d'universités toutes équipées de laboratoires de recherche. Des milliers d'étudiants et chercheurs y travaillent, mais rares sont ceux dont les travaux sont sanctionnés par un brevet. Découragés devant le peu d'intérêt accordé à leurs travaux, beaucoup sont obligés d'aller monnayer leur talent ailleurs où ils trouvent une oreille plus attentive et surtout un meilleur cadre de travail. Certains font les beaux jours de grandes firmes internationales, à l'image de Boeing dont ils sont devenus la cheville ouvrière. D'autres se sont vu confier la direction de grands instituts. La cérémonie de leur installation avait été rehaussée par la présence du président des Etats-Unis, lui-même. Pour M.Ouarag, la recherche scientifique revêt une place importante dans le domaine du savoir et de la connaissance. C'est pourquoi il a mis l'accent sur «l'importance que revêt l'investissement de l'université algérienne dans la documentation en ligne devant lui permettre d'accroître le nombre et la qualité des publications scientifiques et de hisser l'Algérie au rang de pays émergents.»