L'arbitre algérien au centre des critiques Lors du match USMA-JSK, l'arbitre algérien a carrément fermé les yeux sur un nombre incalculable de fautes commises de part et d'autre et surtout, il est resté impassible devant des comportements indignes de la part de certains joueurs. Au lendemain du dernier match de coupe d'Algérie USMA-JSK, qu'il a dirigé samedi dernier au stade Omar- Hamadi de Bologhine, l'ensemble des médias sont revenus sur les véritables causes qui ont malheureusement provoqué une colère sans précédent de la part des Usmistes envers l'arbitre international Djamel Haïmoudi. Même notre meilleur sifflet du moment, est désormais au centre de très violentes contestations. Mais ce que vient de vivre samedi dernier au stade de Bologhine l'homme en noir sus-cité, notamment au moment de son départ, reflète malheureusement la triste réalité qui caractèrise tous les week-end notre sport-roi. Ce qui s'est passé le week-end dernier au stade Omar-Hamadi de Bologhine, parle clairement de lui-même, tant cet arbitre considéré pourtant à très juste titre comme le meilleur en Algérie, et récemment désigné n°1 au niveau de tout le continent africain, a vraiment complètement failli à son tour dans sa mission. Comment expliquer aujourd'hui que même un arbitre international de la stature de Djamel Haïmoudi, se soit finalement et totalement discrédité dans son pays. Lors du match USMA-JSK, Djamel Haïmoudi a bel et bien carrément fermé les yeux sur un nombre incalculable de fautes commises de part et d'autre par les joueurs des deux camps et surtout, il est resté vraiment impassible devant des comportements indignes de la part de certains joueurs. A titre d'exemple, au cours de cette rencontre, trois joueurs au moins, méritaient carrément le carton rouge. Tout d'abord, côté usmiste, Djediat méritait franchement la sanction suprême, après avoir essuyé carrément ses crampons de manière volontaire sur les pieds du portier Malik Asselah. Côté Canaris kabyles, tout le monde aura vu et surtout entendu de très vive voix les insultes portées par le défenseur Mekkaoui à l'adresse du juge-assistant. Mais Haïmoudi est pourtant resté de marbre. Et puis, il y a enfin pour clore le tout, cette fameuse faute de main commise par le défenseur Ali Rial, et sur laquelle l'actuel capitaine d'équipe de la JSK, aurait dû se voir infliger un second carton jaune sur une action très litigieuse, et qui a véritablement constitué le premier tournant du dernier Clasico USMA-JSK. Les mauvaises langues qui disent aujourd'hui que Djamel Haïmoudi a tout simplement eu peur de voir s'abattre, sur lui aussi, les foudres de Moh Chérif Hannachi, n'ont finalement pas du tout tort quelque part. Tout le monde sait que le président est devenu aujourd'hui la véritable bête noire des arbitres, au point de faire perdre l'esprit même à un homme en noir de la trempe de Djamel Haïmoudi. Et si aujourd'hui la plupart de nos arbitres sont de plus en plus décriés de partout, cela n'est nullement dû au hasard. Aujourd'hui, il se passe réellement au sein, et surtout autour de certains de nos arbitres, des choses pas du tout claires à faire admettre aux supporters, encore moins à être admises et passées sous silence. Ce qui s'est passé samedi dernier au stade Omar-Hamadi de Bologhine, fait tout simplement partie de la face hideuse de notre football. Résultat des courses: l'arbitre international Djamel Haïmoudi a désormais perdu tout crédit au niveau national. Reste à savoir s'il sera à son tour mis au frigo, ou bien continuera-t-il d'être considéré, comme le pense aujourd'hui sérieusement certains observateurs très avertis en la matière, comme un arbitre «protégé» par sa tutelle.