«100% des eaux usées générées par la capitale seront épurées» Les stations d'épuration permettent d'éviter que les eaux usées domestiques et industrielles ne soient déversées en mer ou dans les oueds. Grâce aux stations d'épuration, prochainement les plages du littoral algérois seront autorisées à la baignade, et accueilleront les baigneurs sans que ces derniers n'auront à se soucier du degré de leur pollution, c'est ce qu'a laissé entendre le directeur des ressources en eau de la wilaya d'Alger Smain Amirouche hier, en déclarant «à partir de 2018, aucune goutte des eaux usées ne sera déversée en mer ou dans les oueds». Il a aussi souligné que grâce aux stations d'épuration «100% des eaux usées générées par la capitale seront épurées». Concernant les projets pour le renforcement des capacités de traitement des eaux usées, M.Amirouche a signalé qu'une quatrième station d'épuration située à Zéralda d'une capacité de 100.000 Eq/hab est en cours de réalisation, mais aussi les travaux de réalisation d'une deuxième tranche à la station de Baraki (900.000 Eq/hab) et de Béni Messous (250.000 Eq/hab). «ces projets nous permettront d'atteindre en 2016 un taux de récupération des eaux usées de 90%. La 3e tranche, qu'on lancera en 2015 à Baraki, les 2e tranches de Zéralda et de Réghaïa nous permettront à l'horizon 2018 de dire qu'aucune goutte des eaux usées ne sera déversée en mer ou dans les oueds» a-t-il déclaré. Environ 60% des eaux usées sont épurées, le taux sera de l'ordre de 90% en 2014. la direction des ressources en eau et de l'économie de l'eau s'est tracée un objectif celui de «zéro rejet d'eaux usées en mer et dans les oueds». La wilaya d'Alger compte plus de trois millions d'habitants, et un réseau d'assainissement de 4 000 km. Chaque habitant déverse en moyenne 160l/j. Pour remédier à cette situation, trois stations d'épuration ont été mises en oeuvre, la première est celle de Baraki, mise en service en février 2009 et qui a un débit de 150.000 m3/j et une capacité de 900.000 Eq/hab. La deuxième est celle de Réghaïa, mise en service en février 2009 aussi et qui a un débit de 80.000 m3/j et une capacité de 400.000 Eq/hab. La troisième étant celle de Béni Messous, mise en service en juin 2007, d'une capacité de 250.000 Eq/hab et un débit de 50.400 m3/j. La dépollution de l'Oued el Harrach est un méga projet de prés de 40 milliards de dinars, ce projet confié au groupement algéro-coréen (Cosider-Daewoo construction), porte entre autres sur le renforcement des capacités d'épuration des eaux usées et l'aménagement d'aires de loisirs sur les deux rives de l'Oued. Le projet devra être achevé en 2015. Ces stations d'épuration permettront de renforcer les capacités d'assainissement et surtout de réduire sensiblement le rejet d'eaux usées vers les plans d'eau de la capitale. Ceci dit chacun doit prendre conscience de l'importance de protéger l'environnement et contribuer à sa préservation, car protéger l'environnement, c'est protéger l'humanité.