Le Président de la Confédération africaine d'athlétisme (CAA), le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum a estimé que l'athlétisme du continent «a beaucoup d'avenir et l'espoir est permis». «Il n'y a pas de craintes à nourrir quand à l'avenir de l'athlétisme africain, même avec le départ de Lamine Diack, président de l'IAAF, l'année prochaine», a déclaré Kalkaba Malkoum, dans un entretien au site Africatopsports.com, tenu en marge des travaux de la réunion du bureau exécutif tenue à Dakar, le président de la CAA. Pour le patron de l'athlétisme africain, l'espoir est permis, et «la Confédération africaine d'athlétisme est en train de se remettre en cause pour adopter une nouvelle façon de gérer cette discipline par rapport à ce qui se fait de mieux dans le monde». «A nos yeux, il y a beaucoup de jeunes animés par la volonté d'émerger sur le continent d'ici quelques années, ce qui constitue un avantage certain pour l'athlétisme africain», a-t-il indiqué. A cet effet, le bureau exécutif de la CAA entend mener le plan stratégique avec succès comme l'a recommandé la Fédération internationale d'athlétisme aux pays membres. Kalkaba Malboum trouve que l'année 2014, se situant à un an du départ du président Lamine Diack de la tête de l'IAAF, «doit inciter les dirigeants de l'athlétisme africain à réfléchir, sur les stratégies qui permettront à l'Afrique de garder sa place. Déjà, il y a les championnats d'Afrique qui auront lieu à Marrakech au Maroc du 10 au 14 août», a encore dit le président de la CAA. «Il faut réfléchir sur le succès que cette compétition doit avoir. Car, avec le départ de Lamine Diack, l'athlétisme africain devra mener davantage la réflexion pour un meilleur développement», a conclu le président de la CAA. En marge de la réunion de Dakar, le président de l'IAAF, le Sénégalais Lamine Diack a annoncé que l'avant-dernier conseil de l'IAAF se tiendra en avril prochain à Dakar pour le 3e fois après 1976 et 2003. «Il faut fédérer les forces et les idées pour aller de l'avant, afin que la relève soit assurée», a souligné pour sa part, Lamine Diack qui a décidé de quitter l'IAAF en 2015, une instance qu'il dirige depuis 1999.