Une vue de la manifestation hier à la place du 1er-Mai Brandissant des slogans portant des messages de paix et d'unité «Paix à Ghardaïa» «L'Algérie avant tout» «L'union des Algériens», les manifestants, ont dénoncé la présence de quelques islamistes qui ont essayé de semer la haine. Une centaine de citoyens ont observé, hier, un rassemblement à la place du 1er-Mai à Alger, afin de condamner la violence à Ghardaïa. «Ce matin, nous avons enterré un mort et un deuxième on l'enterrera ce soir (samedi, Ndlr), ce n'est pas la première fois que nous avons connu la violence contre les Mozabites à Ghardaïa», a déclaré, hier, un jeune Mozabite en tenue traditionnelle qui a assisté au sit-in. Mettant «l'Algérie au-dessus de toutes les récupérations partisanes aux dépens de l'unité et de la stabilité», les pacifistes ont donné une véritable leçon de sagesse et de moralité aux imbus et autres intrus lors de ce sit-in. Brandissant des slogans très significatifs à commencer par les messages de paix et d'unité. «Paix à Ghardaïa» «L'Algérie avant tout» «L'union des Algériens», les manifestants, n'ont pas manqué de dénoncer la présence de quelques islamistes qui ont essayé de semer la haine et la violence, rien que par la présence dans le mouvement de protestations pacifiques. «Sortez d'ici», lançaient les organisateurs de la manifestation à ces barbus. La même posture a été adoptée envers d'autres «brebis galeuses» qui font objet de manipulations politiques et partisanes. La sagesse et l'engagement des manifestants pacifistes l'ont emporté sur les récupérations. La réaction des éléments de la Sûreté nationale a été marquée par un grand sang-froid et le calme pour la paix et la stabilité du pays. Après avoir échoué, toutes les tentatives de déstabilisation, à commencer par les événements de Kabylie, les courants politiques islamistes et autres qui ont conduit le pays vers la décennie noire et autres événements, viennent encore une fois d'échouer. «La situation des Mozabites a été défendue depuis la Révolution algérienne par le défunt Abane Ramdane et ses compagnons», rappellent de nombreux moudjahidine qui ont vécu cette période. Appelant les pouvoirs publics à réagir rapidement et punir sévèrement les auteurs des crimes et de la violence, ce jeune n'a pas manqué de pointer du doigt, «les tendances occultes qui essaient par tous les moyens de récupérer la détresse des populations, afin de les mettre dans une situation de conflits ethnique, linguistique et religieux». Revenant sur les causes de la violence, Salah T., 55 ans environ, ingénieur en génie civil, évoque le passé: «La violence a commencé depuis longtemps, en premier lieu, les opérations de relogement des citoyens qui sont venus de plus de 40 km pour s'installer à Ghardaïa.» Il souligne que l'Etat, «pouvait leur construire des logements dans leurs propres villes, situées à plus de 40 km». Il y a lieu de souligner que dans chaque match de football, les Mozabites sont persécutés dans leur quiétude citoyenne et dignité familiale depuis des années. Profitant de chaque événement important pour semer le trouble et la haine, ces forces occultes font tout pour déstabiliser le pays, à commencer par les pénuries des produits alimentaires. «Ils se trompent de cible», lancent de nombreux citoyens à l'encontre des commanditaires et autres exécutants des sales besognes. Les Algériens sont immunisés et ont tiré les leçons de l'histoire ancienne et contemporaine du pays, nous dit-on. La situation de Ghardaïa est l'affaire de tous les Algériens.