Plusieurs points relatifs au professionnalisme en Algérie sont au menu de la réunion prévue aujourd'hui au Centre technique de Sidi Moussa. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua ainsi que les présidents des clubs des deux Ligues professionnels sont conviés à une réunion avec le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mohamed Tahmi, aujourd'hui, au Centre technique de la FAF à Sidi Moussa (Alger), pour débattre du dossier du professionnalisme. Tahmi, invité de la chaîne trois de la radio algérienne, il y a quelques jours a réitéré la volonté des pouvoirs publics à «respecter ses engagements en matière d'accompagnement» du professionnalisme en Algérie. «Toutes les mesures prises lors de la réunion interministérielle de 2010 et réajustées par la suite, seront respectées», a rassuré Tahmi, ajoutant qu'il veille à ce que le nouveau système, adopté dans le football algérien depuis l'intersaison 2010-2011, «soit couronné de réussite». Le 22 janvier dernier, l'épineux dossier du professionnalisme en Algérie a été au menu d'une réunion des présidents des clubs professionnels, qui ont une nouvelle fois, soulevé la question de l'accompagnement de l'Etat, dans le projet de professionnaliser les équipes algériennes, notamment sur le plan de l'infrastructure. Ainsi, les présidents de club ont demandé à l'administration chargée des sports «de plus amples d'informations sur la réalisation des centres d'entraînement prévus dans le cadre de l'accompagnement par l'Etat, du football professionnel». Le ministre avait annoncé, au cours d'une réunion avec des présidents et représentants de club en début décembre dernier, l'entame pour bientôt, des travaux de réalisation de 32 centres d'entraînement pour les clubs des deux paliers et qui seront totalement pris en charge par les pouvoirs publics. Pas plus tard que lundi dernier, une nouvelle association des clubs professionnels de football en Algérie venait juste d'être créée. Le coordinateur de cette toute nouvelle association des clubs professionnels de football, Abdelkrim Medouar, a affirmé que cette structure se veut «une force de propositions» vis-à-vis du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et de la Fédération algérienne de football (FAF) dans l'optique de réussir le projet de professionnalisme en Algérie. L'Association des clubs professionnels algériens a été créée, avec comme coordinateur le porte-parole de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar. Le directeur général de la JSM Béjaïa, Rachid Redjeradj a été désigné secrétaire général de cette association, dont le bureau provisoire est composé de sept membres. Ainsi et lors de cette réunion des présidents des clubs avec le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS) et le président de la Fédération algérienne de football (FAF), la nouvelle association demandera «un statut particulier» pour les clubs des deux Ligues 1 et 2, régis actuellement par le code de commerce, comme lavait si bien annoncé, mardi dernier son coordinateur, Abdelkrim Medouar. «Ce sera l'une des doléances que nous allons soumettre lors de la prochaine réunion avec le MJS et le président de la FAF. On est actuellement géré par le code de commerce, alors que nous ne sommes pas des sociétés lucratives», a précisé le porte parole de l'ASO Chlef. «Vu que nous ne sommes pas des sociétés productives, notre demande est de bénéficier d'un statut particulier. Notre fonctionnement ne peut pas être soumis aux dispositions du code de commerce, alors que nous ne parvenons pas à nous auto-financer», a encore a expliqué Medouar, le premier responsable provisoire de la toute nouvelle association des clubs professionnels. D'autres points seront évoqués par les présidents des clubs, lors de leur conclave avec le premier responsable de la tutelle au Centre technique de la FAF à Sidi Moussa (Alger), a informé Medouar. Il a cité, entre autres, la question des centres d'entraînement promis par les pouvoirs aux 32 clubs des deux Ligues, mais dont les travaux «n'ont toujours pas commencé», le financement «direct ou indirect» de l'Etat au profit des clubs dans le cadre des mesures d'accompagnement du professionnalisme, et «les problèmes rencontrés» avec les Offices publics des wilayas (OPOW), ainsi que «la réhabilitation des présidents des clubs».