img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P140220-17.jpg" alt=""L'ONU et l'UA appuient notre initiative"" / La réunion se tient avec la participation d'un représentant spécial du secrétaire général de l'ONU et le chef de la Minusma, la Cédeao et le Haut représentant de l'UA pour le Mali et le Sahel. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a indiqué, hier à Niamey, lors de la 3ème réunion ministérielle sur le renforcement de la coopération sécuritaire et de l'opérationnalisation de l'architecture africaine de paix et de sécurité au Sahel, que ce processus lancé à Nouakchott en mars 2013, constituait un cadre de réflexion et d'action important pour mettre en place une coopération régionale structurée. Il a ajouté que «ce processus prometteur constitue un élément central de la sécurité régionale, bénéficiant de la légitimité de l'agenda de paix et de sécurité de l'Union africaine ainsi que de l'engagement des 11 pays membres (Algérie, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Libye, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Tchad), de l'appui des partenaires et de l'apport de mécanismes régionaux et continentaux, comme le Caert, le Cissa et l'UFL». La réunion de Niamey se tient avec la participation des Nations unies à travers le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Mali et chef de la Minusma, le président de la Commission de la Cédeao et le Haut représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel. M.Lamamra a souligné, en outre, que le processus de Nouakchott est «un mécanisme orienté vers l'action, grâce à la définition et à la mise en oeuvre de mesures opérationnelles visant à combattre le terrorisme et le crime organisé, tenant compte des enseignements tirés de la crise malienne». Il a insisté sur les «nécessaires synergies et complémentarités» qui doivent exister entre les différentes initiatives pour le Sahel, et rappelé que «la coordination stratégique est indispensable». Cette coordination, conduite par l'Union africaine «vise à éviter les doubles emplois et à conférer davantage de plus-value à l'action entreprise au niveau de la région». La réunion ministérielle de Niamey a été précédée par la réunion des chefs des services de sécurité et de renseignement des pays participants, qui ont soumis aux ministres, pour adoption, les mesures opérationnelles, qui viennent compléter et renforcer celles convenues lors des précédentes réunions tenues à Nouakchott et à N'djaména, en mars et septembre 2013. Outre l'adoption des mesures opérationnelles soumises par les chefs des services de sécurité et de renseignements, les ministres participants sont convenus de la tenue de réunions des chefs d'état-major et des ministres de la Défense, en vue du renforcement des structures de coopération existantes. Ils sont également convenus de la tenue d'un sommet des pays participant au processus. Les ministres ont, par ailleurs, décidé de mettre en place, sous la direction de la Mission de l'Union africaine pour le Sahel, un secrétariat technique compact, chargé d'assister l'Union africaine dans la mise en oeuvre des décisions et mesures convenues dans le cadre du processus de Nouakchott. Les ministres ont enfin entériné le projet de stratégie de l'Union africaine pour le Sahel et l'ont recommandé à l'adoption du Conseil de paix et de sécurité. M.Lamamra a indiqué que l'ensemble de ces mesures sont de nature à «renforcer l'appropriation et le leadership des pays de la région et au-delà de l'Union africaine, de la stabilité et de la sécurité de la région».